Les experts en matière de sécurité affirment qu'il ne faut absolument pas ni négocier, ni accepter de payer de rançon à qui que ce soit. Mais, dans les faits, on s'agenouille, on baisse l'échine tous les jours devant de minables individus.
Ce que nous constatons c'est qu'en Haïti, il existe une majorité qui tourne un oeil favorable aux extorsions, cambriolages et enlèvements contre rançon. Il y a des coquins qui vivent de cela depuis de longues années. Il est apparent que toutes les couches de la société haïtienne, par leur attitude, y participent et coopèrent. On ne se gène pas.
De cet état de choses, celui qui, hier a sequestré et tué votre fils, viendra demain vous regarder droit dans les yeux pour vous serrer la main comme si de rien n'était. Nous y sommes, là !
Aujourd'hui, c'est Paul, demain, le voisin, on s'indigne peu, parce qu'on n'a pas été atteint personnellement. Le peuple tolère la situation. Pouvu qu'on soit libre momentanément et le voisin sous séquestre...
Cette tolérance du mal est dangereuse. Car, elle engendra la peur. Une société qui vit dans la peur n'est plus libre. Voilà ce que nous appelons, un cercle vicieux.
Libète, Fratènite, se rans nan la republik!
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