lundi 13 juin 2011

Haiti: Une Démocratie?

L'exécution sommaire d'un banquier de la BNC, chez lui,
sur la route des frères est encore l'une de ces raisons
que je n'ose dire qu'Haiti est une démocratie.

Ce sont ces violations flagrantes des droits individuels
et de la constitution du pays qui font frémir...

Ce sont aux bandits d'avoir peur de la loi, messieurs!

C'est pourquoi il faut trouver tous les contrevenants,
sans délai, pour qu'ils reçoivent le prix de leur crime.
Il est l'heure pour que l'haitien puisse vivre en paix
chez lui sans être intimidé par personne. Avons-nous
vraiment un pays ou une patrie, messieurs, sans la loi?

vendredi 10 juin 2011

L'Effet d'un Ballon


Après le séisme, d'innombrables enfants qui habitent
les camps n'allaient plus à l'école, parce que la
plupart de ces établissements ne fonctionnaient plus.
Alors, que font-ils? Qu'est-ce qu'on a pu faire
pour eux?

J'ai observé ces deux gosses assis sur un petit
banc, les mains croisées. Ils attendaient, comme
le font surement leurs parents... Mais, non!
Il faut les faire bouger! Mais, comment?

L'effet de ce ballon, le dernier qui me restait et
que j'ai apporté avec moi en Haiti sans m'en rendre
compte... Après l'avoir rempli d'air, j'attache une
pierre au bout d'un fil...

Eh, voilà! C'est parti! Ils jouent avec...l'un de mes
meilleurs moments en Haiti.

lundi 6 juin 2011

Haiti: Demande de Cent Jours de grace

Eh, bien! Je vois que l'on commence déjà à s'impatienter. Cette nouvelle génération, qu'on appelle à juste titre, génération "Microwave" veut voir des résultats en moins de trente jours! Le journal Le Matin publie, par l'organe de Daly Valet et Joseph Chanoine, ses articles "Piétinement", "Des décisions aux compte-gouttes!", ont occasionné toute une avalanche de réactions tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

Mais, à mon grand étonnement, tous les débats sont dirigés vers des luttes incessantes et non-productives. Franchement, Je pense qu'il faut accorder une période de grâce au Président Martelly, parce que la tâche est lourde! Aussi, il ne faut pas s'en prendre au messager, messieurs!

Voilà une copie de l'un de mes interventions sur Le Matin:

Allons-donc, messieurs! Mr. Daly a le droit de s'exprimer comme il veut. Personne n'a le droit non plus de le bâillonner. Dire qu'il est un peu trop tôt (pas même 30 jours) pour ce genre de critique acerbe, je vous dirai que vous avez raison. Mais, l'attaquer personnellement est un péché contre toutes les règles de lois dans une société qui se veut démocratique.

Le président Martelly ne peut tout faire lui-seul sans la coopération des législateurs et de l'appareil judiciaire. Il nous faut, pour la première fois, une symbiose des trois pouvoirs afin de mieux orchestrer ce changement tant attendu et voté par le peuple haitien.

Mr. Valet, Songez bien ce conseil "Chi va piano, va sano?" Malgré leurs promesses d'être opérationnel dès le début, il est presqu'impossible qu'un président le soit dès les cent premiers jours de son mandat. Donnez-le au moins deux ans, c'est à partir de là qu'on peut trouver un moyen justifiable de critiquer le président Martelly.

Enfin, mes amis, efforçons-nous d'allouer au président Martelly une période de Cent Jours de grâce avant d'entreprendre un langage pareil à celui dont j'ai été témoin sur le journal Le Matin.

vendredi 3 juin 2011

Le Caporal Pun: Un Géant Népalais!


Son poste assiégé par plus de 30 combattants ennemis,
ce soldat népalais décide qu'il doive se battre au grand
péril de sa vie!

Le Caporal Pun mitrailla ses agresseurs avec plus de
400 ronds, lança tout seul 17 grenades et détonna une
bombe pour expulser les Talibans de son poste près de
Babaji en Septembre dernier.

En fin de compte, il s'est battu d'une façon tellement
héroique que la Reine Elizabeth II le récompensa pour
sa bravoure.

Il reçut la croix distinctive de galanterie!

mercredi 1 juin 2011

Volte-Face: Les demandes de Visa

Depuis quelques mois, nous assistons à une vague de menaces, d'interdiction de départ, de révocations de visas et l'homme clairvoyant doit se demander qu'est-ce qui se passe?

Une chose est certaine. Une fois que les représentants du peuple et les grands fonctionnaires publics sont élus et ont accès au monde diplomatique de l'extérieur, ils font des demandes de visas non-seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les membres de leurs familles.

Voilà ou et comment, mesdames et messieurs, l'argent qu'on gagne en Haiti, va se dépenser ailleurs. Ou vont-ils passer leurs vacances? Et, ces privilèges ne sont réservés qu'aux familles immédiates, certains ne se gênent pas de faire bénéficier leurs concubines de ces largesses.

La première chose qu'ils professent c'est qu'ils aiment Haiti. Mais, à la moindre opportunité, ils vont ailleurs acheter des maisons et ouvrir des comptes bancaires pour assurer leur sortie. Ils se servent aussi de comptes bancaires par proxy ou certains membres de leurs familles vivant à l'étranger assurent le contrôle.

La justice haitienne, dans le futur, doit pouvoir sanctionner ces anciennes pratiques pour protéger l'image du pays. Interdire le départ des gens qui pourront, par n'importe quel moyen, laisser le pays par d'autres moyens constitue une sorte de démagogie. Il faut freiner le train au début. Il nous faut limiter le nombre de visas alloués aux nouveaux membres du gouvernement et établir un système de surveillance pour protéger le pays contre ces vautours.