samedi 29 juin 2019

Nan Tan Lontan : Brigitte Bardot et France Gall

Quelques tubes du temps passé, qui sonnent aussi bien que ceux d'aujourd'hui.


samedi 22 juin 2019

Livres en Folie 2019 au Park UNIBANK

Dans un calme impeccable, ce jeudi 20 juin 2019,
une brise forte, bruyante et fraiche balayait les herbes folles...
Entre le vent, la poussière, en ce beau matin d'été, la foule
attend patiemment qu'on ouvre la porte d'entrée.

Guichets ouverts, ils payent les frais d'admission à la
grande manifestation autour du livre.

Les auteurs, amassés çà et là, sur un terrain vague, poussiéreux,
à cause du vent fort, mais frais qui ballottait les drapeaux de spot
publicitaires, UNIBANK, KOLA COURONNE, les sponsors étaient
au rendez-vous.
Cette année, Livres en Folie a perdu son sens historique et de beauté.
Du Park de la Canne à Sucre, aux beaux jardins du MUPANAH, nous, nous
enfonçons, par degrés, irrémédiablement vers l'acceptation du laid et
du médiocre de notre secteur privé des affaires...

Parking en terre battue, des herbes folles... La foule assoiffée de
loisirs s'en fout de l'état de délabrement et de l'inconfort des lieux.
Tout le monde s'habitue, et on les a entrainé mentalement pour ça, pour
qu'ils continuent de patauger dans la misère sans se plaindre...
L'invité d'honneur n'a pas été épargné de cette poussière. Dany
a été gentil quand il comparait Livres en Folie à un "pique-nique."
Dany est bon de nature... prensip la di, se moun ou envite lakay ou
ke w bay pibon kabann poul dòmi... Que veut dire cela ? Si vous y étiez,
vous aurez su la réponse.

Bon, à Los Angeles, nous avons le Staples Center, à Miami, l'American Airlines
Arena, et Atlanta, possède son Mercedes Benz Stadium. En France, on a
le Parc des Princes, et Roland Garros. En Angleterre, le Wembley Stadium
et Wimbledon...

Languichatte Debordus aurait dit :
Ha ! En Haiti, nous avons Pak Ko??? de la UNIBANK.

Au milieu de ce monde de galimatias et de désordre, une lueur
d'espoir s'y est gracieusement imposé à nos yeux émerveillés. Il
s'agit justement d'une famille haïtienne, symbole fort de la nation,
qui nous a offert le spectacle agréable d'amour et de beauté que
nous cherchions. Il nous a été impossible d'ignorer que le défi sur la peur
et l’intimidation a été relevé, ce 20 juin 2019.
Pour nous en tout cas, à la vue de cette famille haïtienne, blottie,
sous un arbre, dans l'ombre, les yeux ouverts, braqués dans le
répertoire imprimé par Le Nouvelliste; ce moment a été
la quintessence de notre visite. Car, c'est à travers cette tranquillité
d'esprit observée au sein de cette famille de cinq, que nous avions compris
que tout n'est pas perdu pour Haïti.

Cette famille est l'objet de nos espérances, et de notre
fierté. Elle mérite que les choses se fassent différemment, en Haïti.
Merci de nous avoir donné une leçon, un exemple, l'expression
la plus sincère de solidarité et l'élément essentiel qui a profondément
marqué notre expérience à Livres en Folie cette année.

A l’année prochaine, SDV !

samedi 8 juin 2019

Haïti : Brou-ha-ha et Confusion

Après avoir passé en revue, quasiment, tous les journaux et feuilleté quelques
Magazines, l'homme averti doit se demander, pourquoi tout ce brou-ha-ha ?

D'une part, les membres de l'opposition polluent tout l'espace d'informations,
ils font des demandes qui requièrent le départ du président Jovenel Moise,
élu constitutionnellement. Il y a quelque chose à noter sur l'opposition contre
Jovenel Moise; ces hommes sont toujours honnêtes dans l’erreur !

Ils ont été de l'avis, et se fusionnaient même avec ceux qui se mettaient ensemble
pour renverser le président Jean-Bertrand Aristide. Avec la démocratie restaurée,
ces hommes qui tiraient les ficelles autrefois, aujourd'hui empruntent le chemin
des ondes pour dire n'importe quoi. Kòm si tout moun manje, manje bliye.

D'autre part, ils avouent avoir corrompu des magistrats, des fonctionnaires,
d'avoir participé à plonger le pays dans l'instabilité politique, et
l'inconstitutionnalité. Aujourd'hui, ils jouissent d'une démocratie qu'ils n'ont
jamais prôné ou aimé.

Aujourd'hui, certains amnésiques ont un but précis, ce sont des anciens élèves
de Marx et de Lénine, qui veulent conduire tout un peuple dans l'abime de
l'instabilité politique, de gouvernements faibles, des pantins aux mains de leurs
maitres. Ils feraient mieux de lire la lettre de démission d'Aimé Césaire pour
mieux se renseigner sur le mode de fonctionnement de ces systèmes.

L'Haïtien moyen doit se rendre compte d'une seule chose, toute instabilité
amène nécessairement la vie chère. Nous doutons qu'ils iront tout droit
à l'abattoir...

En Haïti, il y a confusion, et on est arrivé au point culminant de l'amnésie générale.
Si l'on demande le procès de PetroCaribe, qui n'a couté qu'une petite somme d'argent. En
contrepartie, qu'avions nous fait des anciens tortionnaires qui ont bénéficié de
l'argent volé par la dictature ?

Dans ce contexte, une question pertinente s’impose. Ou sont passés les 800 millions
de dollars du peuple Haïtien ? Kote wisan milyon nan Bank Swis yo pase ? Tout sa se
kòb pèp Ayisyen wi. Fòk nou pa manje, manje bliye !

Au milieu de tout ce brou-ha-ha, est ce qu'on peut demander qu'on nous restitue
l'un et négliger l'autre ?

vendredi 7 juin 2019

Nan Tan Lontan : Bud Spencer et Terence Hill


Molière avait raison quand il disait, "la vie n'est que
Comédie et Tragédie."
Du fou rire ! Souvenir d'enfance !

mardi 4 juin 2019

Haïti-Elections : Oppresseurs et Opprimés

L'homme qui passe sa vie à penser aux moyens d'éliminer et
de saccager, ne fait que s'assurer une place en enfer.

La misère ainsi conçue s'accélère, et l'homme perd la
raison jusqu'à croire plonger tout un peuple dans le chaos,
sans arrière-pensée.

Est-ce un fait normal chez l'être humain, quand
les opprimés de la dictature deviennent des oppresseurs ?

Des gens qui se battaient pour la dignité, et les droits
de l'homme sont devenues les premiers violateurs...

Hier, ceux qui ne pourraient occuper la plus minable des occupations;
aujourd'hui, se cramponnent au pouvoir. Ils font obstacle au
progrès quoiqu'ils se disent progressistes.

Dans la bataille des idées, l'opposition ne pense qu'à tout
réduire à feu et au sang, pour prendre un pouvoir qu'il a
lui-même dénigré à la plus simple expression.

Nous sommes en pleine campagne électorale et les accusations
sans fondements sont nombreuses. Les moins avertis, les opprimés
s'affolent pour un rien.

Les candidats tiennent en haleine, oppresseurs et opprimés. Ils
accusent à la télé, dans les journaux, sur tous les réseaux, et
par tous les moyens possibles et imaginables.

Oppresseurs et opprimés, mesdames, messieurs, l'heure sonne ! Il est
temps de se réveiller ! Ne votez point vos portefeuilles et pour les
apparences, car les opprimés en sont dépourvus... Votez plutôt votre
conscience et pour une nouvelles société en Haïti.