lundi 20 février 2012

Haiti: La Reconstruction comme au Carnaval?

Eh bien! Quand l'heure est venue de se divertir, on met tout en oeuvre, comme un chef d'orchestre, pour la réussite du projet. Rares sont les projets carnavalesques qui ont échoué. Entre les riches et les plus pauvres, l'entente est parfaite, tout le monde participe. Le gouvernement prend les choses en main, assure la sécurité, il fournit les ressources nécessaires, le secteur des affaires aussi, une symbiose se fait et c'est vraiment admirable à voir!

Par contraste, lorsqu'il s'agit de reconstruire le pays, tout le monde tourne leur regard vers l'étranger. Si c'est toujours le cas, nous attendrons encore longtemps...

Tous les haitiens doivent apprendre quelques leçons de notre histoire... Sous JP Boyer, c'était de nous-mêmes que nous avions trouvé les ressources nécéssaires pour rebatir la nation après le tremblement de terre.

La dette de l'indépendance, une somme formidable a été payée par les contribuables haitiens.

Enfin, l'Haitien instruit, donc averti, doit réaliser que c'est à partir de notre union, de l'utilisation de nos propres ressources, et de nos forces que se fera ultimement la reconstruction d'Haiti. Suis-je un peu naif quand je vous dise, en bon observateur, que la reconstruction se fera, comme au carnaval?

mercredi 15 février 2012

Haiti: Souvenirs d'une belle époque.

Le PAP que nous voyons actuellement diffère totalement
de celui de notre jeunesse des années soixante à
soixante-quinze environs.

Le chaos existait, mais sous une échelle vraiment négligible.
Vu l'ampleur qu'a prit la surpopulation, la capitale de ma
ville natale s'est éffondrée sous le coup de cet afflux. Aussi,
disparaissait, tout ce qu'il y eut de beauté ou de verdure, de
loisirs et de plaisir.

Un simple exemple, aujourd'hui, aller à la chasse ne veut
rien dire pour le citadin parce qu'il existe aucun endroit
désigné pour ce sport. Il faut y aller jusqu'au Morne à Cabrits
en camouflage pour voir quelques ramiers, voire tirer un coup
de fusil. Pour cela, la chasse, au début une activité populaire,
est devenue un plaisir des riches.

Une mésaventure particulière a marqué cette époque. Lors de
la visite de l'Empereur Hailé Sélassié, mes amis et moi, nous
étions à l'oeuvre, derrière le cinéma drive-in du nom de
Ciné Park. Alors que le cortège présidentiel s'y rendait à
l'aéroport, un avion bombardier qui assurait la surveillance
nous a perçu, armés d'un fusil dans les bois. Le pilote
décida d'en faire un second tour, pour s'en rassurer. Il deploya
son cannon de gros calibre sur nous!

Je ne crois pas qu'un Cheeta nous aurait battu en course, ce
jour là, tant que nous courrumes vite pour nous abriter.
Histoire vraie, pas un conte de fée. Rire.

dimanche 12 février 2012

Les Débris du Football Haitien.

Encore ce Mr. Jean-Bart à la tête de la Fédération
Haitienne de Football? Ah, cette plaisanterie a
trop duré.

Si c'est le cas, nous continuerons d'envoyer des
athlètes touristes sans enregistrer aucun succès,
apparemment.

Ce n'est pas avec les mêmes personnes que nous
obtiendrons des résultats différents dans la FHF!
Partout dans le monde, on fait du recyclage tant
des joueurs que dans les administrations.

Aussi, il fallait que Mr. Jean-Bart eusse la dignité de
démissionner de son poste vu les allégations contre lui.

Les accusations sont nombreuses et très graves. On
l'accuse de pédophile et de corruption, malgré tout
cela, on le maintient dans son poste. Est-ce là l'image
positif d'Haiti?

Outre, tout cela, il organise des élections bidons pour
continuer son exécrable performance au détriment de tout
progrès dans le sport national.

En somme, on ne doit continuellement récompenser des
hommes qui ont clairement échoué dans leurs travaux.
Cela est horrible!

vendredi 10 février 2012

Nota Bene!

Quand, soudainement, retentisse le glas de la discorde,
tout homme averti doit se demander pourquoi?

Parallèlement, à tout ce tas de désordre, suscite
une rareté d'essence, et, toute personne clairvoyante
et douée de raison, veuille qu'on lui donne des
explications, parce que les réserves sont pleines.

Haiti a eue tort d'accorder le droit de commerce
exclusif à des personnes ou des compagnies, qui,
à n'importe quel moment, peu utiliser ce droit
pour paralyser le pays tout entier.

Aussi, pour éviter ces problèmes, le pays n'a pas
le choix, il faut continuellement encourager la
compétitivité dans tous les domaines vitaux de
l'économie. Qu'il s'agit de l'énergie, de la construction
ou l'immobilier, en passant par l'agriculture et
la manufacture, il nous faut de la compétition pour
le partage du marché.

Enfin, ce jour viendra ou les mafieux n'auront plus
ce droit exclusif. Il faut, à tout prix, réduire
cette menace pour opérer ce revirement tant attendu,
du marché noir au marché libre. Nota Bene!

dimanche 5 février 2012

Haiti: La Médiocrité Recompensée, à Perpétuité.

Arrive le temps ou l'on se demande pourquoi ces
mêmes têtes, qui n'ont point honte d'ailleurs,
de soumettre leur candidature un peu partout? Et,
le consortium mafio-familial, peu soucieux des
intérêts de la nation, continue, sans opposition,
de târir le restant de l'image positive d'Haiti.

Ordinairement, dans les pays organisés, lorsqu'on
regarde de près le processus d'une poursuite en
justice, l'accusé est encouragé par ses partisans
à démissionner de son poste. En Haiti, à ce qu'il
parait, on fait l'inverse. C'est ce qui empêche tout
progrès dans quelques domaines que ce soit.

Si nous sommes vraiment soucieux de faire volte-face,
en vue de changer l'image du pays, ces masquarades
dégoutantes doivent prendre fin. Sans quoi, la corruption
qu'on nous accuse est vérifiée, messieurs, vu que la
médiocrité est mille fois récompensée dans nos murs.

En somme, j'avance tout ceci pour vous inviter à revenir
sur la voie droite, et d'élire des hommes et femmes digne
de vous représenter n'importe ou, sans qu'aucune
tâche puisse les salir.

samedi 4 février 2012

Haiti: Une vie ponctuée de menaces.

Eh, bien! Ou sont les psychiatres? On a grand
besoin de vos services en Haiti.

Les déchirements continuent. Une chasse aux
sorcières se mit en branle pour mettre le pays
sur la mauvaise voie. Et, c'est bien ce que l'on
appelle, les mauvaises habitudes du sabotage.

On ne puisse passer un bon moment dans ce pays,
sans qu'aucun drame et des menaces fassent voir
la laideur de leur visage.

Pourquoi font-ils tout cela? La réalité c'est
qu'ils n'ont rien de meilleur à offrir. En vérité,
je vous le dis, une nouvelle Haiti ne saurait exister
sans nous défaire complètement de ces fauteurs
de troubles.

En Haiti, les menaces viennent de toutes parts.
Tant au patronat sur les directeurs, que les superviseurs
sur l'ouvrier, tant à l'executif sur le parlement, que les
senateurs sur les députés. Abus de langage et de la
pensée, manque de sagesse et de finesse,
"tri-bord, bas-bord."

Un bon étudiant de notre passé atteste que l'insubordination
et l'indiscipline jalonnent toute notre histoire de peuple.
Avilir l'autre pour se faire paraitre, faire du m'as-tu vu!
Il est l'heure de faire rupture avec ces mauvais traits de
caractère.

Enfin, ce n'est pas avec des gants de velours qu'on ira
effectivement diriger ce pays, et j'espère que Martelly
réalise de très tôt cette réalité.