mardi 24 mars 2020

Senghor : L'Humanisme et nous "René MARAN "

Il est donc vrai que nous devons dépouiller l'humanisme de tout ce qui n'est pas lui, non pour faire mourir "le vieil homme" en nous, mais pour le ressusciter. Il est donc vrai que l'humanisme doit aboutir à la découverte ou à la connaissance de soi, à l'humanisme noir" dans notre cas, que je définirais volontiers : un mouvement culturel qui a l'homme noir comme but, la raison occidentale et l'âme nègre comme instruments de recherches ; car il y faut raison et intuition.

- Je ne suis pas nègre pur-sang.

Belle découverte ! Si l'on en croit les ethnologues, il n'y a pas 25 pour 100 de nègres pur-sang en Afrique. Les 75 autres se croient pourtant nègres, et ils ont raison. Comme le disait un métis : " être nègre est affaire de psychologie, plus que de pureté de sang". Car être nègre c'est retrouver l'humain sous la rouille de l'artificiel et des "conventions inhumaines", ou plutôt c'est être humain car l'homme noir est resté homme.

Que si l'on m'objecte que c'est là plaisante chimère, je répondrai : nous prouvons notre mouvement et notre vie en marchant. L'humanisme noir a déjà couvert le monde d'œuvres "naïves" et fortes ; les productions de singes littéraires ne dépassent guère les petits salons de couleur, ou seule les lit encore quelque "jeune fille en serre chaude".

Je ne traverserai pas l'Atlantique aujourd'hui. Nous avons tout près de nous, un brillant illustrateur de l'humanisme noir : René Maran.

Humaniste il est, et de solide culture classique, comme il y en a peu de nos jours, même parmi les écrivains métropolitains. Il est plus qu'un fort en thème, arbre sans sève : tout jeune il a déjà un sens aigu de l'antique, et combien fécond. Le tiers de son premier recueil de poèmes - " La Maison du Bonheur ", écrit sur les bancs du lycée - est fait d'imitations antiques. Mais, n'y voyez pas esclavage ni vaine érudition. Le Ciel maniouan ou Sicilien n'est qu'un climat plus propice à l'éclosion de sa sensibilité nègre qui se cherche et s'ignore encore. Relisez "Soir latin" et "Le Malade". Ce que le poète aime, c'est la netteté des lignes et des contours, la chaleur des tons, la simplicité forte de l'expression; et rouge est Djenne - comme la terre d'Afrique - et de lignés pures.

L'Afrique est, pour Maran, la découverte des forces neuves, et cependant pressenties. Le génie de la brousse, à travers les générations d'exilés, l'a marqué de son tatouage, a gardé jalousement son sanctuaire au fond de cette âme ardente qui, dans le silence des "soirs sonores ", fait écho à l'appel frémissant des lin'gas. Le futur auteur de "Batouala" est entre lui et cette terre ou "charme" mystérieux et terrible, comme une harmonie secrète et préétablie.

Et, malgré les résistances de l'"Européen" il se sent attiré vers "l'homme à peau noire" le banda instinctif et sensuel, fier et violent, et il va vers lui; et, de son intimité avec lui, il tire ! Batouala" et "Djouma, chien de brousse".

Objectif, Maran ? Oui : il le dit, il a regardé avec des yeux de " blanc “. Méthodiquement, méticuleusement, il a pris des notes sur les aspects caractéristiques de la brousse et de sa vie universelle. Oui. Sa culture européenne l'a préparé à la pénétration rationnelle des langues et coutumes indigènes.

Ne nous y trompons pas cependant. L'"objectivité" de l'artiste n'est qu'un "romantisme dominé". Il fallait une âme nègre pour avoir une telle intuition de l'âme de la Brousse, dont l'homme noir est, en quelque sorte, l'émulation ; il le fallait, pour sentir intensément, pour trouver des images si neuves et douées d'un tel dynamisme.

Le nègre, nous le trouvons, en effet, dans le style qui est, chez lui, chez les vrais écrivains, la floraison naturelle qui s'élève de la matière d'art. René Maran a le ton grave et sentencieux de l'homme à peau noire, qui aime, par atavisme, le "bien-dire", et dont la couleur et l'archaïsme s'allie naturellement à l'élégante concision. Il use des allitérations, onomatopées, redoublements et reprises de mots, de tous les procédés chers à ces artistes "primitifs" et dont craquent les messages aériens des lin'gas.

Remarquez, que nous revenons à l'auteur de "Soir Latin" que sa culture d'humaniste servait merveilleusement. C'est chez les latins le même gout de la "gravitas" et de la "concinnitas", le même sens de la valeur musicale de la phrase et de mot, la même période "circuitus verborum" savamment construite, et robuste jusque dans sa souplesse.

Bien plus, certaines expressions antiques se retrouvent, sans dissonance, sous la plume du romancier, dans la bouche du banda. Les héros de Maran, comme ceux de Tite-Live, vont "répandre le feu, la dévastation et la mort". "L'Oubangui, mère des rivières et des fleuves" me font songer à Homère et au nombre harmonieux de son verbe.

Toutes ces ressources ne sauraient suffire à notre écrivain. De sa longue familiarité avec les vieux auteurs français, il tire bon nombre de tours qui serviront à donner la couleur archaïque que réclame son sujet, plein de la vision intérieure qui cherche tumultueusement à s'exprimer, il ressuscitera de vieux mots qui n'ont rien perdu de leur verdeur ni de leur suc ; sur d'autres, il pratiquera une véritable greffe et, quand les mots lui manqueront, il en inventera, toujours conscient et respectueux du génie de la langue.

Est-ce à dire que Batouala soit un "véritable roman nègre" ?

Je ne suis pas sans faire de certaines réserves. Tout à la ferveur de la découverte d'un monde nouveau et de son jeune et vigoureux talent, l'auteur de "Batouala”, j’en ai l'impression, cherche un peu trop à frapper; l'artiste montre son habileté, et mutile peut-être l'homme; il vise au singulier, qui n'est pas nécessairement l'original.

Progrès notable dans "Djouma", car "Djouma, le petit chien roux aux oreilles pointues" est nègre, comme les animaux de Kipling sont anglo-saxons. Il y a plus d'équilibre, et Maran y est plus "naïvement" sensible aux joies et surtout à la "grande pitié" du peuple noir.

Mais le chef-d’œuvre, le "véritable roman nègre" est le "Livre de la Brousse". C'est l'impression de toute la brousse, de l'homme noir entier - je ne dis pas de tout l'homme noir - que symbolise le beau et violent Kossi et Yassi "à la voix douce et chantante", Kossi veut dire "homme". Yassi "femme". C'est significatif. Aux scènes de violences s'opposent les tableaux d'une douceur et d'une grâce délicates comme la "berceuse" du début et l'épilogue des amours de Kossi et de Yossi. SI notre héros est d'humeur indépendante, Les Ancions et Ngahkoura et la Brousse savent faire triompher la tradition ; car le "nègre anarchique" est un mythe, et liberté n'est pas licence.

Maran est arrivée au terme de l'humanisme noir. L'aisance du ton, la simplicité forte de l'expression contribuent à faire ressortir la vérité des caractères dont la netteté du dessin n'exclut pas la nuance.

L'homme est semblable à l'œuvre. Le peu que nous savons de sa vie intérieure si riche et si complexe a été "drame, duel entre Raison et Imagination. Esprit et Ame, Blanc et Noir", pour parler comme A. Césaire. Pourtant, Maran est arrivé à les concilier, car il n'y a pas là antinomie. Aujourd'hui, il mène une vie de méditation active. Peu soucieux de faire comme les écrivains métropolitains à la mode. Il défend jalousement sa personnalité contre l'esclavage des snobismes et des chapelles, suivant avec intérêt la lente ascension intellectuelle de sa race à laquelle il contribue si efficacement. Mais il n'oublie pas que s'isoler c’est s'appauvrir et que seule l'eau courante désaltère ; aussi retourne-t-il souvent aux vieux auteurs classiques qui ont formé son esprit et lui ont permis de découvrir ses propres richesses.
Car culture l'a conduit à Nature, à c Anthropéla ", "Paldéla".

Léopold Sédar Senghor.
Source : L’Etudiant Noir

Bill Gates 2015 : Il prêchait dans le désert


There were three reasons why it didn't spread more.

The first, there was a lot of heroic work by the health workers. They found the people and they prevented more infections. The second is the nature of the virus. Ebola does not spread through the air, and by the time you are contagious, most people are so sick they were bed-ridden. Third, it didn't get into urban areas, and that was just luck. If it had gotten into more urban areas the case numbers would have been much larger.

So, NEXT TIME, we may not be so lucky. You can handle virus where people feel well enough while they are infectious, that they get on a plane or go through a market. The source of the virus could be a natural epidemic like Ebola, or it could be bio-terrorism.

And so, there are things that would litterally make things a thousand times worse.

In fact, let's look at a model of a virus spread through the air, like the Spanish Flu, back in 1918. So here is what would have happened, it would spread throughout the world, very, very quickly, and you can see there is over 30 million people dead from that epidemic.

So, there is a serious problem. We should be concerned.

But, in fact, we can build a really good response system. We have all the benefits of science and technology that we talked about here. We've got cell phones to get information from the public and get information out to them. We have satellite maps where we can see where people are and where they are moving. We have advances in biology that should dramatically change the turn around time to look at a pathogen and be able to manufacture drugs and vaccines that fit for that pathogen.

So, we can have tools, but those tools need to be put into an overall global health system, and we need preparedness.

The best lessons, I think, on how to get prepared are again on what we're doing for war. For soldiers, we have full-time, ready to go, we have reserves that can scale us up to large numbers, and NATO has a mobile unit that can deploy very rapidly. NATO does a lot of war games, to check, are our people well-trained ? What they understand about fuel and logistics, and same radio frequency... so they are absolutely ready to go. So those are the kinds of things we need to deal with an epidemic.

What are the key pieces ?

We need strong health systems in poor countries. That's were mothers can give birth safely. Kids can get all of their vaccines, but also where we'll see outbreak very early on. We need a medical reserve corps, lots of people who have got the training and background who are ready to go with the expertise. And then we need to pair those medical people with the military. Taking advantage of the military's ability to move fast through logistics in secure areas. We need to do simulations. Germ games, not war games. So that we see where the wholes are.

The last time a Germ Game was done in the United States, it was back in 2001, and it didn't go so well. So far, the score is Germ 1 People 0.

Finally, we need lots of advanced R&D (Research and Development) in areas of vaccines and diagnostics.

Time is not on our side.

Bill Gates, CEO, Microsoft

En 2015, le coût modeste était de 3 Trillions USD.

vendredi 20 mars 2020

COVID-19 : Bon à Savoir !

Ce que vous devriez savoir sur la maladie Coronavirus 2019 ou COVID-19.

Le COVID-19, qu'est-ce que c'est ?

C'est une maladie respiratoire capable de se propager d'une personne à l'autre. Le virus qui en est la cause du COVID-19 est un nouvel coronavirus qui a été identifié lors d'une investigation menée autour d'une pandémie répandue dans la ville asiatique de Wuhan, en république de Chine.

Les symptômes de la maladie :
Les patients atteints du COVID-19 souffrent, foncièrement, de problèmes respiratoires, dont les symptômes sont :
-La fièvre
-La Tousse
-Essoufflement

Complications de la maladie : Certains patients développent une pneumonie pulmonaire.

Comment se protéger :

-Eviter d'être à proximité du virus qui cause le COVID-19.

-Eviter d'entrer en contact avec des personnes malades.

-Eviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains sales.

-IMPORTANT ! Se laver les mains fréquemment avec du savon et de l'eau pendant au moins 20 secondes.
Utiliser une serviette sanitaire contenant au moins 60% d'alcool, au cas où vous n'aurez pas de savon disponible.

Si vous tombez malade. Comment éviter toute propagation de la maladie.

-Demeurez chez vous.
-Couvrez votre bouche, lorsque vous toussez ou éternuez avec une serviette sanitaire que vous disposerez dans une poubelle.
-Nettoyez et désinfectez fréquemment tous les objets et les comptoirs touchés.

Est-ce qu'il y a une vaccine pour le COVID-19 ?

-Non, il n'y en a pas de vaccine de protection contre le COVID-19. La meilleure façon de se protéger c'est d'éviter d'être à proximité d'une personne atteinte du virus COVID-19.

Source: Center for Disease Control, U.S.A

dimanche 15 mars 2020

Nan Tan Lontan : Un clin d'oeil sur 19 juin 1968

Le mercredi 19 juin 1968, à l'affiche et en permanence au Ciné Union, sise
à la Rue Pavée, La Fureur des Gladiateurs, avec Richard Harrison. Entrée Gde 0.60

Tandis qu'au Cric Crac Ciné de Carrefour entre 6 et 8 heures 15, on projetait le film, Trois Visages de la Peur. Entrée Gdes 1.00 et 1.50

Au Drive In Ciné de Delmas, le même jour, de 7 heures à 9 heures, la projection du film, Ville sans Pitié, avec Kirk Douglas. Entrée 1 dollar par voiture

Enfin, nous arpentons toujours la route de Delmas jusqu'à Pétion-Ville, à Etoile Ciné ce 19 juin 1968, entre 6 heures 30 et 8 heures 30, et sur demande générale, au grand écran, la présentation du film, La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès. Entrée Gdes 1.50 et 2.50

Y-a-t-il une leçon à tirer de tout cela ? Eh bien, oui, jugez vous mêmes...

vendredi 13 mars 2020

DDTM : La Dictature Militaire de Moussa Traoré

Né le 25 septembre 1936, Moussa Troaré devint président du Mali, - pays appelé Le Soudan de l'époque coloniale - après avoir orchestré un coup d'Etat qui renversa le président Modibo Keita du pouvoir. Keita adopta le socialisme comme modèle de société au Mali.

Arrivé au pouvoir, Traoré mènera une politique uni partite avec la création du UDPM, parti dont il fut le président. Toute dissidence à son régime militaire et dictatorial a été sévèrement réprimé. Son règne durera vingt-trois ans, il débute le 19 novembre 1968 et se termine en 1991. Pendant ce temps, le Mali a été qualifié comme un Etat policé dont les opérations musclées faisaient l'affaire du capitaine Tiécoro Bagayoko. C’est un système selon lequel on prend note, méticuleusement, sur tous les aspects de la vie quotidienne du peuple.

A la manière des dictateurs de son époque, Traoré changera la constitution en vue de se perpétuer au pouvoir.

En 1977, Modibo Keita mourut en prison dans des conditions suspectes. Ses partisans vinrent en masse, vénérer sa mémoire. Ce qui provoqua une réaction violente de la part du gouvernement Traoré.

Lors d'une manifestation estudiantine, Traoré ordonna l'arrestation de deux dissidents. Ces derniers moururent en prison après avoir été torturé.

Traoré organisera des élections truquées à partir desquelles, il se présentera aux urnes comme l'unique choix de candidats à la présidence. A chaque occasion, le même résultat, Traoré sera élu incessamment avec 99% du vote.

Face à une crise économique aigue, Traoré sollicita l'aide du FMI (Fonds Monétaire International). Cette organisation proposa que des réformes soient envisagées au Mali, comme la condition sine qua non des bailleurs de fonds.

Traoré a été forcé d'implémenter quelques-uns de ces réformes, notamment, celles de la formation des partis politiques et des syndicats.

Vers la fin de son règne, deux chefs d'accusations sont prononcés contre le régime Traoré par la justice malienne. Dans le premier, il est accusé d'avoir assassiné deux étudiants. Le second, Traoré est retenu pour détournement de fonds, soit une somme de $350 000 US.

En mars 1991 une manifestation gigantesque au Centre-Ville de Bamako a été violemment réprimé. On estima les morts à trois cents. Trois jours plus tard, le commandant de la garde présidentielle, le colonel Amadou Toumani Touré, évinça Traoré du pouvoir en l'arrêtant.

Au mois de février 1993, Traoré a été condamné à mort pour "crimes politiques", cette condamnation s'est basée sur le massacre des trois cents personnes tuées dans la capitale. Mais la sentence a été renvoyée sine die. En 1999, Traoré et sa femme Mariam ont été condamnés pour détournements de fonds, soit $350 000 US pendant son règne. Le couple a été acquitté une deuxième fois et la sentence fut réduite de la condamnation à mort, à l'emprisonnement à perpétuité. Pour des raisons de santé, Traoré et sa femme n'ont jamais été vu ensemble en public...

Weiner Marthone, est l'auteur de Dictateurs du Tiers Monde

lundi 2 mars 2020

Como reducir el nivel de pobreza ?

Un ejemplo claro en los paises latino americanos donde
quienes debemos siempre aprender...

Democracia, capitalismo, desigualdad y la Pobresa



"La razon central de por que un continente tan rico, tiene tanta pobreza es la desigualdad..."

"El problema no es la pobreza. El problema son los ricos, de que se aproprian de la riquesa y en la forma en que la riquesa se distribuirse..."

"Este es un punto mas delicado...porque efectivamente... porque una forma de terminar con la pobreza es incremientando...es haciendo que la economia aumente su nivel de produccion, productividad y creando neuva frente de trabajo...creando emprendimiento... empresa...ese termina el corupto... mas o menos..."
Weiner Marthone, autor de Dictadores del Tercer Mundo

dimanche 1 mars 2020

Un debate muy interesante.

Un debate muy interesante sobre las proximas elecciones
en los paises de Latin America. Esto es para aquellos que
nos están siguiendo desde ese lado del Atlántico¡Disfrutar!


Weiner Marthone, autor de Dictadores del Tercer Mundo

Ayiti : Kap kigen fòs kote ak kap nòmal

Kap kigen fòs kote.
Sa nou vle di pa kap kigen fòs kote? Ebyen se yon kap ki pakapab pran van byen poul monte dwat poul ta rive byen wo jis nan syèl la. Egzanp, Peyi d Ayiti. Se konsa lè yon moun ap swiv yon gwoup zòt kigen move entansyon, kapfè move zak, kinan boule, tire ak kraze zo, yap swiv yon grap moun ki nan erè vyolans, oubyen ou ki kole nan zafè patizan yon pati, yo vle manje ak yon sèl bò mashwè, yon grenn pye sèlman paka kouri maraton. Gen moun se tèt yo sèlman yo wè, yo pakonn ni moun, ni peyi, yo pa konn sasavle di viv nan yon komunote. Moun sayo gen lontan yap viv konsa. Wap viv nan erè, mete kòyo apa, fè tigwoup payo...kap ou, peyi w, paka monte wo nan yon sitiyasyon parèy.

Kap nòmal.
Nan yon lòt kote, siw vle kap, peyi w, drapow monte byen wo, se pou swiv yon shemin kotew respete lwa nan peyi w, pou sispann bay kout lang, pale moun mal pou gran mesi, pou abandone vye abitid ki finn tounen vis kap anpeshew grandi, gen respè pou otorite ak enstitusyon nan peyi w, pou sispann pale peyiw mal, pou sispann bay moun move konsèy, pou renmen respekte dwa tout sitwayen, tankou yo respekte dwa paw.

Apre 1986, se sa Monseyè Gayot nan vil Okap tap mande nou. Pou nou pa komèt zak boule, kraze zo, komet zak vyolans, tire, vòlè, komèt vyòl, ke nap konstate devan je nou jodi a... Monseyè Ligondé te fè menm diskou sa-a nan vil Pòtoprens. Legliz Catolik ak òganizasyon jenès liyo te pou bokou nan mouvman kite bay 1986 la. Anpil moun mouri pou anpeshe arestasyon san manda, vòl, vyòl ak tout lòt vye bagay sayo nan peyi d Ayiti.

Renmen peyi d Ayiti, se pa nan dyòl sèlman, se jan de konpòtman negatif sayo nou dwe shanje.

Lè yon kap gen fòs kote. Mèt kap la ki pa entèlijan vle deshire zèl ak ke, koupe fil, voye kap jete, detwi, shanje kap sa-a.

Men yon Mèt kap ki entèlijan dwe rekonèt se yon pwoblèm strukturèl ki bay kap fòs kote a. Lèw nan detwi kap, deshire zèl ak ke, koupe fil, voye kap jete pou ashte yon lòt, sa vinn fè w gen vye abitid, pajanm aprann konn fè bon kap oumenm.

Detanzantan se zanmi, ak vwazen wa l mande souple nan ranje kap. Lè se Mèt kap ki ranje fòs kote a, l tou aprann fè bon kap tou. Kap pran van l monte tèlman wo, jew paka gade anlè. Se lèsa, vwazen a vinn mandew fè kèk bras ak sakad, pou ede l monte piwo.

Men li wi, wa konprann saw konprann...
Transcription de Weiner Marthone, auteur de Mèt Estoy