On les entend, à tort et à travers, répéter
ce terme, vendre l'image d'Haiti. Mais,
l'homme averti se demande s'il y a une différence
entre la vente d'une image et celle du pays?
Nous sommes pour le progrès et pour le changement.
Pour réaliser ces choses immanquablement important
au développement du pays, il faut souvent qu'on
se débarrasse des choses anciennes pour les remplacer
par des choses nouvelles.
C'est une phase importante du développement que
prescrit le capitalisme.
Pour Haiti, cette phase s'avère un peu brutal,
tellement nous avons un nombre imposant de sans-papiers
qui habitent des lieux d'une manière illégale. Ces
propriétaires sans-papiers insistent que leurs terres
ou leurs maisons leurs appartiennent, tandis qu'aucun
dossier n'existe au DGI sur leur contribution annuelle.
L'inéquité est trop écrasante dans le pays pour ne
pas offenser quelqu'un dans cette entreprise. C'est
pourquoi, l'approche dans ce domaine doit se faire
avec beaucoup de précaution. Pour ne pas attirer la
foudre!
Nous savons que quiconque se donne pour mission d'en
faire la vérification des titres de propriété, doit
nécessairement préparer sa fuite vers l'exil ou vers
son tombeau.
Soyons clair là-dessus, nous voulons vendre l'image
d'Haiti seulement, vendre tout le pays aux investisseurs
est une autre affaire.
La formule capitaliste de "Destruction Créative",
sur ce point de vue, est une pilule amer pour Haiti.
