mardi 31 juillet 2018

Revue de Presse: il était une fois, UNE RADIO

C'est en bon journaliste que l'auteur de "il était une fois, UNE RADIO, nou balancé n'pa tombé" parcourt les évènements qui nous sont contemporains en Haiti. Toutefois, avec un seul souci : préserver la liberté d'expression, chère aux combats démocratiques de 1986 à travers la culture, mémoire quotidienne. W. Marthone raconte en introduction comment le fameux séisme de 2010, un article du Nouvelliste et l'assassinat de Jean Léopold Dominique l'ont fait sortir de "l'ombre".

Comment les stigmates laissés par la disparition de cette icône de la parole libre et critique qu'est Jean Dominique ont entravé davantage le mieux-être collectif haitien. D'ailleurs, il constate que "nous avons perdu des personnalités irremplaçables dans notre société qui auraient pu nous aider à sortir le pays de ce marasme".

Telle une caméra-vidéo, ce livre explore sans grandiloquence les évènements des années 2000 avec un accent particulier sur les faits caractéristiques du tournant que prend Haiti.

Ainsi, dans "Une Lettre à Dédé", des voeux et conseils sont allègrement formulés à l'endroit du commun des mortels Haitiens, le chapitre éponyme campe la Radio Haiti-Inter comme un modèle de combat - à travers les figures de Jeando, Philo, Liliane, Marvel, etc. dont il faut s'inspirer.

Aussi en profite-t-il pour invectiver les tenants du mal-développement en Haiti. Dans "Haiti et les fauteurs de troubles" (p.98-99), il impute l'échec du suffrage universel à ceux-là qui "veulent toujours exciter les mauvaises ambitions et les anciennes passions". Dans l"Assassinat de l'inspecteur Baggar Saint-Cyr", par exemple, il reconstitue la trame du meurtre à l'aide de clichés successifs en révélant l'impuissance de la police nationale et en réclamant le soutien de la population.

Malgré la part considérable qu'il accorde à Haiti dans "il était une fois...", l'actualité internationale est aussi mise à profit. De "Calais, France : une crise migratoire", en passant par "Mexique: visite du pape François" à l'"Affaire de Charlie Hebdo", les tensions politiques l'interpellent au plus haut point et sont une occasion pour lui de nous inviter à être plus attentifs aux évènements apparemment anecdotiques.

À travers ces 298 pages, "Il était une fois, une radio Nou Balancé n'pa Tombé" nous veut témoins au lieu d'être spectateurs hagards.

Emmanuel Thélusma.
Journaliste, Le Nouvelliste..

Mèt Estoy: Revue de Presse

"Mèt Estoy", un roman amusant et instructif qui valorise le créole Haïtien.

À l'instar de Maurice Sixto, Weiner Marthone dévoile toutes les saveurs et les couleurs de la culture haïtienne dans son oeuvre "Mèt Estoy". Régigé en créole Haïtien "Mèt Estoy" se veut un miroir où chacun peut se voir complètement. Dans ce roman, il fait la promotion de la langue. En 181 pages de l'ouvrage, l'auteur aborde tous les faits de la vie sociale haïtienne avec un humour dans un style clair et limpide.


Autrefois, il était formellement interdit de parler créole dans les salles de classe et même dans la cour de récréation. Une langue que tous les Haïtiens parlent et comprennent parfaitement. De nos jours, le créole arrive à acquérir ses lettres de noblesse, à travers les divers combats menés par les adeptes du créole. Dans le roman "Mèt Estoy" chaque fragment décèle un sourire à ne plus en finir.

"Mèt Estoy" se dresse en archives culturelles pour rappeler le Port-au-Prince d'antan, l'Haïti du passé, où il y avait une kriyelle de salles de cinéma, de boites de nuit. Une Haïti prospère et très convoitée par les touristes. À l'époque où les tontons macoutes faisaient la pluie et le beau temps. Des temps qui font encore rêver, rien qu'en entendant parler.

Dans les quarante-trois chapitres du livre, chacun dépeint une facette de la condition de l'homme Haïtien. Sans détour, Weiner Marthone décrit tous les moeurs, les coutumes, les déceptions de l'être Haïtien, les stéréotypes et les clichés sociaux avec tout ce que cela entraine. Il critique le favoritisme et le parrainage qui ont droit de cité dans le pays. Mèt Estoy, personnage principal et titre du roman constitue un parfait exemple du politicien et de la bourgeoisie Haïtiens.

L'être Haïtien, dans sa plénitude, capte l'attention du lecteur à travers un rythme entrainant, dégagé par l'auteur. Tous les faits d'actualité des époques sont traités avec un tel humour qu'entre chaque ligne un brin de sourire s'illumine le visage du lecteur. Cependant, ces histoires lancent un appel à la conscience nationale et à la responsabilité de tous les citoyens dans le combat pour le bien-être du pays. Un cri de changement d'attitude, de système de gouvernance caresse chaque chapitre du roman. Weiner Marthone prône un retour au civisme et à la morale au sein de la communauté haïtienne. Cette oeuvre éveille l'esprit d'ap-partenance chez les Haïtiens.

Sans comédie ni drame, les 181 pages du roman convient les lecteurs à monter à bord de ce train ludique pour un voyage historique sur tous les événements du pays. De la dictature en passant par les remous d'actualité, les jeux politiques, les petites histoires de quartiers, les catastrophes naturelles pour arriver aux méandre du pouvoir actuel.

Alors chers lecteurs, à vous de se rendre à la 24e édition de Livres en Folie dans les jardins de MUPANAH les 30 mai et le 1er juin prochains, pour vous en procurer un, afin de savourer Mèt Estoy en toute gaieté.

Yolande Day
Auteur

dimanche 29 juillet 2018

Nan Tan Lontan: Journal du Temps Passé

Annonce publicitaire pour le CHA-CHA-CHA.
À l'époque on encourageait les Haitiens à danser le CHA-CHA-CHA.
À Port-au-Prince, les écoles de danse se propageaient
comme des églises, avec des professeurs, et maitres de danse de qualité.

Les plus drôles des annonces pulicitaires:
Apprenez par correspondence le KARATE.
Le plus terrible sport de combat et de défense.
Professeur ANGLADE, Ceinture Noire, diplomé du Japon.

Simple Secret pour Réussir:

Dans le monde actuel, la condition N° 1 pour connaitre
le "Plaisir de vivre" est de réussir dans une assez
large mesure sur les plans, professionnel, financier,
sentimental, mondain. Ce, dans les voies choisies.

À défaut, vous ne pouvez connaitre que des sentiments
de frustrations de plus en plus accentués, envier la
réussite de tant d'autres.

Si vous ne connaissez pas dans une mesure suffisante
le succès sur ces différents plans clés du bonheur humain,
vous devriez réclamer l'exposé: "C'est vraiment une vie
nouvelle qui va commencer pour vous." Il vous sera envoyé
gratis, si vous le demandez aujourd'hui en retournant le
bon ci-dessous

dimanche 22 juillet 2018

Nan Tan Lontan: Kèk Emisyon de Radio Haiti-Inter

Lè mwen di nou ke m te endiye lè m tande
yo asasinen Jean-Dominique, men yonn nan prèv
ki demontre itilite, enpòtans yon près endepandan
nan peyi d Ayiti. Ki lòt ògann de près kite
kite janm fè yon fowòm diskisyon konsa nan peyi
d Ayiti? Emisyon sa-a tefèt kinzan desa. Men lap
eksplikew, fèw konprann nan bon timamit tout saw
dwe konnen sou enpòtasyon pwodwi petwòl nan peyi
d Ayiti.

Dezyèm pati diskisyon sou zafè gaz la.



Twazyèm pati diskisyon sou safè gaz la.


Emission sur le fascisme Allemand


Les Détails sur l'Affaire Riobé - Premiere partie


Les Détails sur l'Affaire Riobé - Dexième partie

mercredi 18 juillet 2018

Veritas presents: Richard Brisson


Richard Brisson, poète, dramaturge, et journaliste haïtien, arrêté lors d'un débarquement à l'ile de la Tortue visant à renverser le régime de Jean-Claude Duvalier, a été sommairement exécuté par la dictature.

L'histoire a retenu que Richard Brisson est
mort assassiné par ses agresseurs, et sans aucune
forme de procès. Disons plutôt qu'il a été disparu
parce qu’on n’avait jamais retrouvé son corps...

Mais il vit encore dans les cœurs de ceux qui suivaient
ses émissions à la radio et qui ont été le voir en personne à l'auditorium du Rex Théâtre...

Un hommage bien mérité ce matin à l'artiste, journaliste de Radio Haïti-Inter, dans : Les Rues de ma Ville.

Je traine à mes semelles, les rues de la ville, avec tout ce que cela comporte de poussière et de boue, de crachats et de pas d'autrui, avec tout ce que cela sous-entend de pavés brulants et de bitumes, ramollis par les midis d'été.

Je retrouve sous mes semelles, les pas perdus d'étrangers, indifférents aux charmes de ma ville. Le lambiné des longues files de ciné. L'encombrée des attroupements de curieux. Le coincé des banquettes arrières de taxis. Je les ai collés à la peau.

Aussi, je sens, incrusté dans chaque pore, le mouvementé quotidien des rues de ma ville. La brise ou le vent. La toile d'araignée. Le soleil ou la lune. Les regards de l'étage d'en dessus. Nuage blanc, nuage rose, gris, la première goutte de pluie.

Les rues de ma ville, je les ai dans les cheveux, avec par surcroit, le sable de la plage. Pourqoi ne suis-je pas heureux ?

Interview sur "Le journal d'un fou."


Pause souper du mercredi soir


Mange ton pain

Hé, mange ton pain pendant qu'il est encore pain, et profite du feu,
pendant qu'il est encore feu, pour faire cuire ta soupe pendant qu'elle
est encore soupe. Par les temps qui courent, il ne faut pas remettre
à demain, ce que tu peux manger ce soir. Car, le grand chambardement
est peut-être pour cette nuit. À l'aube, qui sait, si le pain ne sera
pas fusil, la soupe poison, et le feu sang, hein ?

Le Saviez-vous?

Barack Obama, l'ancien président des EE était en Afrique du Sud pour célébrer
la date centenaire de Nelson Mandela.


Sur la même rubrique, l'acteur Will Smith était à Moscou et participait
aux activités de fermeture de la coupe du monde de football.



mardi 17 juillet 2018

32 Ans Après 7 Février 1986

Que s'est-il passé ?

Un changement de la présidence à vie, suivi par le départ forcé du lot de ses acolytes a eu lieu. La population des
Gonaïves se mit en branle, un enchainement s'opère,les habitants du Cap-Haitien prennent la rue; ensuite,
la nouvelle se retentit comme un feu de paille, sur tout le territoire.

Le paysan haïtien se disait fatigué du macoutisme. On recoure à quelques excès, on tue, on brule au caoutchouc quelques tortionnaires...

Les autres prennent l'exil.

Malgré cela, la colère n'allait pas jusqu'au point culminant. Elle s'arrêtait à mi-chemin. Ordinairement, cette colère est aveugle, ayant pour boussole, les vengeances, la violence et le sang.

Les opportunistes s'unissent aux affairistes, ils concoctent des solutions néfastes de gouvernements précaires. Juntes militaires, une succession de gouvernements civils et provisoires...

Chose drôle, on refaçonne la constitution sans l'approbation des masses qui ont occasionné l'évincement de la dictature. On installe un système parlementaire qui remplace le système présidentiel à vie, et on ajoute un gouvernement bicéphale (président, premier ministre). Le système judiciaire demeurant inchangé, on passe alors du drapeau noir et rouge, au bleu et rouge. On laisse quelques infrastructures comme tels, Tele Nationale, Radio Nationale... etc. On vend la Teleco, plus rentable on retient l'EDH institution énergétique déficitaire...

Quelques simulacres de Justice a eu lieu. Quelques victimes ont fait la parade sans aucune satisfaction, et la violence institutionalisée de propageait entre FAD'H, PNH, Macoutes, FRAPH, Zenglendos, Chimères, Gangs, Forces de Sécurité Présidentielle, successivement.

Il faut dire, aucun changement de fond s'est opéré dans les institutions. C'est un groupe de voleurs qui remplace un autre, et ainsi de suite. Le peuple, lui, souffre de tous les maux du monde. Il y a trente-deux ans !

Pendant plus de trente ans, on tue, on brule, on empoisonne, on assassine. Qui fait le compte ? Personne. Combien de gens tuées, exilées, mises en prison ? 10 mille, 20 mille, 50 mille ?

Entre-temps, les victimes sont les mêmes, et la pire des choses ces temps-ci, c'est que personne n'est à l'abri dans un état de non-droit.

La réalité c’est qu’il existe une déconnexion profonde entre le peuple et ses dirigeants. Ces derniers parlent aujourd'hui, et pour la première fois, de réformes. Savez-vous ce que veut le peuple, une révolution. Sur ce chapitre, les violons sont en désaccord.

Le système est pourri et ne fonctionne que grâce à l’oxygène que lui procure la diaspora et les pays donateurs. Et nous sommes là !
Le peuple est mécontent. Coléreux, il gronde, bouge, il fait quelques actes malhonnêtes, et se replie. Tout shen jen-nen mòde.

L'économie de marché noire aidant, les parti-pris, exclusion financière, fanatisme, exclusivité dans le commerce comme dans les services... et nous sommes là, au fond de l'abime!

On adresse quelques-uns des revendications. Le peuple rentre chez lui. Deux heures plus tard, deux jours, deux ou trois années de suite, on recommence le cerle infernal.

lundi 16 juillet 2018

France: Deuxième Coupe du Monde de football

La France entière est en liesse!
Pour la deuxième fois, depuis 1998, une
équipe française vient de s'inscrire dans
les annales du football mondial, comme
championne du monde.

Quatre-vingt-quinze minutes de suspense,
malgré l'affiche de 4 buts à 2, tellement
que l'équipe adverse, la Croatie, était de
taille. Les statistiques le prouvent. À la
mi-temps, 60% pour la Croatie et 40% pour
la France, en termes de prises de possession
de balles. Et cela a duré toutes les 95 minutes
de jeu.

Toutefois, le succès de l'équipe française en
contre-attaque fera la une des conversations
ce Lundi 16 Juin 2018, parmi les analystes de
football à travers le monde.

L'euphorie remarquée sur Champs-Elysées, l'énormité
du sacrifice des joueurs comme Pogba, Mbappé,
Griezmann, et un gardien de but endiablé, a été
grandement récompensé. Le monde s'est arrêté pour
un moment. Les clichés de ce match final de la
coupe du monde de football resteront à jamais gravés
dans l'histoire du foot.

Enfin, la leçon à apprendre, c'est la discipline.
L'équipe de France vient de prouver qu'il est possible
de jouer au football sainement et de vaincre aussi d'une
manière décisive, sans recourir au désordre.

L'une des meilleures coupes du monde en date !

Compliments!

dimanche 15 juillet 2018

Veritas Presents: Discours du Capitaine Thomas Sankara à l'ONU


Monsieur le président,
Monsieur le secrétaire général,
Honorables représentants de la communauté internationale.

Je viens en ces lieux, vous apporter le salut fraternel d'un pays de 274 000 Km2 où
sept millions d'enfants, de femmes et d'hommes refusent de mourir d'ignorance,
de faim et de soif, tout en arrivant pas de vivre véritablement depuis un quart de
siècle d'existence comme Etat souverain siégeant à l'ONU.

Je viens à ces trente neuvièmes sessions pour parler au nom d'un peuple qui, sur
la terre de ses ancêtres, a choisi dorénavant de s'affirmer, de s'assumer dans son
histoire. Dans ses aspects positifs, comme dans ses aspects négatifs, sans
complexe aucun.

Je viens ici, enfin, mandaté par le Conseil National de la Révolution du Burkina Faso,
pour exprimer les vues de mon peuple, concernant les problèmes inscrits à l'ordre
du jour, et qui constitue la flamme tragique des événements qui fissure douloureusement
les fondements du monde en cette fin du 20e siècle.

Un monde où l'humanité est transformée en cirque, déchiré par les luttes entre les grands
et les semi-grands, battu par les grandes-armées, soumise aux violences et au pillage.

Un monde où les nations, se susseyant à la juridiction Internationale, commandent des
groupes de hors-la-loi, vivant de rapines et organisant d'ignobles trafics le fusil à la main.

Monsieur le président,

Je n'ai pas ici la prétention d'énoncer des dogmes, je ne suis ni un messie, ni un prophète.
Je ne détiens aucune vérité. Ma seule ambition est d'une double inspiration.

Premièrement,

Pourvoir en un langage simple, celui de l'évidence et de la clarté, parler au nom de mon
peuple, le peuple du Burkina Faso.

Deuxièmement

Parvenir à exprimer aussi, à ma manière, la parole du grand peuple des déshérités, ceux
qui appartiennent à ce monde qu'on a malicieusement baptisé Tiers Monde, et dire, même si je
n'arrive pas à le faire comprendre les raisons que nous avons de nous révolter.

Tout cela dénotant l'intérêt que nous portons à l'ONU....

Le discours dans son entier, dispolible sur eMagazine.

dimanche 8 juillet 2018

Haïti: L'Etat veut Abandonner les Subventions

Haïti, pays à tendance démocratique, est à l'œuvre depuis plus
de trente ans.

L'économie haïtienne, de son côté, observe une marche « Clopin
Clopant », un pas vers la modernisation, l'autre vers le chaos.

Modernisation. L'Etat se propose de ne plus subventionner l'importation
des produits pétroliers. Une belle affaire. Mais, est-ce que Haïti est prête
pour ce genre de changement?

Si Haïti veut changer de paradigme économique, une grande partie de
sa population disparaitra dans la misère et la faim.

La méthode adoptée jusque-là dans les pays de l’Est est impraticable en Haïti.
Une imitation des pays de l'Est, après la dissolution de l'Union Soviétique serait
souhaitable. Mais, la différence c'est que ces pays avaient une production nationale
performante et en pleine fonctionnement.

Chaos en Haut. Les intérêts paternalistes sont forts en Haïti. Ces grands messieurs
trouveront toujours un moyen de s'opposer à toutes les réformes qui auront
tendance à réduire leurs privilèges.

Chaos en Bas. Le peuple n'a rien compris dans le jeu, jusqu'à présent tout ce qui l'inquiète
c'est l'augmentation du prix d'essence. Il veut la démocratie et en même temps,
il accepte la corruption, le paternalisme, et tout autre chose contraire au bon
fonctionnement de cette démocratie. Là encore se kraze brize detwi tout
sal jwen anba menl nan fè kòlè krapo.

L'Etat nan Mitan. Pris dans de beaux draps, vu la condition déplorable de notre
production nationale. Ce serait le troisième coup fatal à l'économie. L'abandon
des subventions, qu'il soit fait par degré ou tout d'un coup, aura un impact
proportionnel sur le coût de la vie. Bien avant tout cela, une autre mesure tout
à fait dévastatrice pour l’économie haïtienne a été l'augmentation des frais de douane.


jeudi 5 juillet 2018

Cave Inondée : Une course contre le temps

Parmi les chroniques du jour, une course contre
le temps, on cherche 12 joueurs de foot âgés de 11 à 16 ans
avec leur entraineur (25). Ils se trouvent à l'intérieur d'une
cave au Thaïlande.

Après une pluie diluvienne, l'eau s'est propagée à l'intérieur de cette cave, bloquant ainsi tout accès de sortie. Cela fait deux semaines
ils sont là, alors qu'on les croyaient perdus.

La rescousse est d'ordre internationale. En Australie, des policiers
experts sont déployés pour prêter leurs concours.

Les Chinois, par l'intermédiaire d'une agence non-gouvernementale, envoient des spécialistes de la Fondation Peaceland pour assister à l'opération.

Les Israéliens. Maxtech Networks prêtent leurs concours en déployant un système de communication.

Laos et Myanmar envoient des travailleurs et des hommes grenouilles.

Grande-Bretagne. Ses hommes grenouilles ont été les premiers à prendre contact avec l'équipe dans la cave inondée.

Etats-Unis. La Commande de l'Unité Pacifique (PACOM) envoie 30 spécialistes.

C'est du déjà-vu. On a beau essayé, avec l'aide d'une pompe électrique, d'évacuer autant d'eau que possible. Mais, cela parait avoir peu d'effet sur le débit de l'eau dans la cave. On prédit d'ici dimanche, il va pleuvoir. Donc, maintenant on est définitivement dans une course contre le temps pour sauver l'équipe de foot et son entraineur dans la cave inondée.