mardi 30 juillet 2019

Pétion-Ville : CADRE D'ÉCHANGE POUR UNE SORTIE DE CRISE

Depuis les évènements des 6, 7 et 8 juillet 2018, les revendications de la population et des secteurs organisés de la société civile nous amènent à constater que notre pays n'est pas gouverné; que les institutions étatiques devant assurer les fonctions régaliennes de l'Etat, déjà fortement affaiblies et souffrant d'un déficit de crédibilité important, sont devenues complètement défaillantes; que les secteurs économiques deviennent de plus en plus précaires et cette situation n'encourage pas les investissements devant créer des emplois; que les entreprises font face à toutes sortes de difficultés (baisse sensible de leur chiffre d'affaires, réduction de leur effectif, retards dans le paiement de leurs obligations, etc.); que les conditions socio-économiques de la population, notamment des couches les plus vulnérables; garantir la sécurité publique du territoire sur lequel l'emprise des gangs s'élargit de plus en plus faisant des victimes chaque jour dans la population (vol, banditisme, kidnappings, crimes organisés, etc.), empêchant la distribution régulière des biens et services à travers les régions et localités du pays.

Veritas
Le premier paragraphe est un rappel et cela ne nous apprend rien de neuf.

Le constat est général; le système politique, économique et social en place, bâti aux dépends des couches les plus vulnérables de la société, est à bout de souffle : il est une entrave à la croissance, à la création des richesses, à l'amélioration du bien-être de la population, à la réduction des inégalités et de la pauvreté; il entretient la corruption et l'impunité.

Veritas
Dans le deuxième paragraphe on découvre des mots clés, qui sont déclarés en gros somodo... Entrave à la Création des richesses, Réduction des inégalités, Amélioration du bien-être de la population; se sont les actes d'accusations du système en place qui "entretient la corruption et l'impunité." Cela s'entend...

C'est dans ce contexte que pour la première fois dans notre récente histoire remplie de turbulences politiques et sociales, des organistions de la société civile, d'horizons trés différents, ont décidé de signer ce document pour un nouveau départ à la suite de rencontres d'échanges sur la situation difficile que traverse le pays. Ce dialogue large et inclusif a pour objectif de mettre ensemble leurs idées, d'analyser et de faire une synthèse des différentes propositions à la recherche d'une sortie de crise et de proposer aux autres groupes organisés et tout aussi représentatifs de la société civile un cadre d'échanges pouvant unifier les secteurs de la société haïtienne dans leur recherche de solutions et d'établissement d'une feuille de route d'un accord politique de sortie de crise, réaliste et réalisable, assortie d'un calendrier et de modalités d'application les engageant publiquement. Les éléments qui suivent constituent ce cadre d'échange:

Veritas
Le troisième paragraphe nous informe qu'il y a eu un dialogue large et inclusif ? Entre les membres signataires qui "viennent d'horizons différents de la société civile." Cette phrase est suspecte. Parce qu'à première vue, on pourrait insinuer que lors de ces réunions, des pourparlers eurent lieu dans tous les coins du pays avec l'assentiment de tous les représentants de la société civile. Quant au Calendrier et les Modalités, le document est trop courte pour les dévoiler.

I. AXE ECONOMIE, FINANCES PUBLIQUES ET FISCALITE

1. Etablir et appliquer un plan d'assainissement pour rétablir l'équilibre des finances publiques et la stabilisation de la monnaie nationale et adopter un budget réaliste;

Veritas. Méthodologie, Calendrier, Modalité de l'entreprise ?

i. allouer efficacement les ressources,

Veritas. Nous ne y sommes pas toujours au rôt de la proposition.

ii réduire considérablement les dépenses de l'Etat particulièrement en éliminant les programmes et dépenses non essentiels dans la conjoncture actuelle, en révisant, par exemple, la politique des subventions de l'Etat;

Veritas. Ah, oui! Et comment ? Quel serait l'impact direct d'une réduction "considérable" des dépenses de l'Etat, et ses effets macroéconomiques sur l'inflation grandissante ?

iii. dresser l'inventaire réel des arriérés de paiement de l'Etat et établir un plan de paiement réaliste de ces arriérés;

Veritas. Comment ? Developer un système ou même un model économique de marché libre en Haiti; distribuant des bons aux citoyens haitiens pour établir ce système. Suspendre les subventions et le controle des prix, franchises douanieres, par l'Etat haitien... Rupture avec le système actuel, c'est ce que vous nous proposez. Alors ?

iv. négocier avec les parties prenantes, les ressources et options nécessaires pour résorber le déficit budgétaire;

Veritas. Sans introduire la technologie et l'espace adéquate ?

2. Restructurer les administrations de perception (Administration Générale des Douanes (ADG), Direction Générale des Impôts (DGI), etc.) et prendre des dispositions nécessaires pour, entre autres;

Veritas. Restructurer, présuppose un changement du personnel, et ensuite ? Rien.

i. augmenter les recettes douanières, incluant la lutte contre la contrebande et l'application des lois et accords douaniers et fiscaux;

ii. implémenter un pacte fiscal en vue de combattre la fraude et l'évasion fiscales, favoriser la formalisation des entreprises et améliorer le niveau de collecte des revenus de l'Etat;

iii. renforcer le contrôle et la sésurité à la frontière avec la République dominicaine;

3. Régulariser le fonctionnement des organismes autonomes en les dotant d'organes compétents de gestion et réaliser leurs audits;

4. Réviser les modalités d'octroi des franchises (exemption de taxes et autres redevances);

5. Intégrer les organes représentatifs et organisés de la société civile à la préparation du nouveau code fiscal.

II. AXE POLITIQUE

1. Mettre en place une gouvernance de la transition qui sera désignée par les secteurs représentatifs et organisés de la société. Un organe de contrôle de l'action gouvernementale sera constitué de la même façon;

2. Organiser la Conférence Nationale dont l'objectif est de trouver les solutions appropriées pour engager la rupture avec le Système actuel:

i. Organiser le pré-dialogue pour établir les termes de référence de la conférence (objectifs, résultats, méthodologie, thématiques, etc.);

ii. Mettre enplace la structure logistique d'organisation de la conférence :

3. Adopter par référendum, une nouvelle Constitution préparée par une Assemblée constituante accompagnée d'experts; Adopter des mesures d'application de la nouvelle constitution;

Veritas. Attention !!! Cette phrase est suspecte. Le mot REFERENDUM est une ancienne formule appliquée pour légitimer les méfaits des imbéciles... Tout doit passer par le vote du peuple. C'est avec cette affaire de referendum, que Duvalier s'autoproclamait Président à Vie. C'est par REFERENDUM que ce tyran avait passé le pouvoir à son fils...

4. Etablir les conditions pour les prochaines élections:

Veritas. REFERENDUM. Cela ferme la bouche à tout !

i. Mettre fin officiellement aux travaux du CEP Provisoire actuellement en fonction;

Veritas. REFERENDUM...

ii. Organiser des élections libres, transparentes et crédibles selon les prescrits de la nouvelle constitution.

Veritas. Une farce parce qu'on procèdera par REFERENDUM.

En somme, ce sont des gens qui ne croient pas dans le principe du suffrage universel: one man, one vote. C'est fâcheux. Le panacea, gouverner par Conseils... enfantera une recrudescence de l'arbitraire en Haiti... Ratifier par REFERENDUM, avec un OUI... tout fait... d'après les prescriptions de leur soi-disant Conseil... (Conseil = Baboukèt) Le mot Conseil est dangereux... il est l'équivalent de Baboukèt... Attention !!!

Haiti est un pays independent, nous n'avons qu'UN seul et INDIVISIBLE territoire ! Cette affaire de CONSEIL présuppose qu'il existe différent type d'Haitiens, qui sont d'origine et d'ethnie différents...tandis qu'en réalité TOUS LES HAITIENS sont issus de la race noire...


Le pouvoir aux mains d'un seul homme est dangereux, voire un CONSEIL de 10, 20, ou 30 de ces hommes... qui n'accepteront ni ne respecteront le vote du p'tit bonhomme de la rue. Voilà le fond de l'histoire.

Mwen di nou an verite, an verite, fòk nou veye zo nou anba moun sa yo. Mezanmi wo... pou yon nèg gen kouraj pou l vini avèk vye mo REFERENDUM ak KONSÈY ankò ? Pou nou ta retounen nan nome prezidan ak depite ankò...san eleksyon pa fèt.


III. AXE JUSTICE ET SÉCURITÉ PUBLIQUE

1. Assurer un suivi du dossier PetroCaribe:

i. Emettre les Arrêts et débets par la CSCCA et les exécuter;

ii. Organiser une vigilance formelle de la société civile sur le suivi donné par les institutions étatiques: investigations additionnelles; procédures judiciaires et exécution des décisions de justice, mobilisation des autres institutions de contrôle intéressées (CSCCA, ULCC, UCREF, IGF, CNMP, etc.);

Veritas. Une démonstration de "Vigilance formelle de la société", s'il vous plait ? Du nazisme dans l'Archipel des Antilles, surveillance, Etat policé, des valeurs ajoutées au fascisme existant...

iii. Mettre en place une cour de justice spécialisée, avec le support d'experts nationaux et internationaux, pour le jugement des corrompus et corrupteurs;

Veritas. Cela va en contradiction avec l'idée de diminuer les dépenses de l'Etat. (Plus haut). Embaucher des experts, quels qu'ils soient, cela coute cher.

2. Autres procès et procédures judiciaires:

i. Conduire les investigations appropriées sur la dilapidation et le détournement d'autres fonds publics;

ii. Engager l'instruction des procès en attente comme ceux ayant pour objet d'assassinats et massacres dans les quartiers défavorisés lors des troubles récents;

Veritas. Qu'est-ce que cela veut dire ? L'application de la justice de gré en gré ?

iii. Poursuivre les efforts de réduction du nombre de personnes incarcérées avec un statut de détention préventive dépassant les délais prescrits par la loi ou les bonnes pratiques judiciaires;

iv. Mettre en condition les tribunaux pour que les procès et les instructions puissent suivres leur cours;

v. Mettre en oeuvre les actions pour éliminer la corruption et l'impunité, crédibiliser le système judiciaire et redonner confiance dans les décisions de justice;

Veritas. Un peu vague l'alinéa v. (parce que vous possedez l'experience dans ce domaine)

3. Engager la réforme réelle des organismes de contrôle, responsables de la lutte contre la corruption et autres délits similaires (l'UCREF, l'ULCC, la CSCCA, la CNMP) afin de les doter de compétences des coies et moyens assurant leur fonctionnement en toute indépendance;

Veritas. Le mot clé ici s'appelle RÉFORME. (réelle)

4. Renforcer la PNH afin qu'elle puisse rétablir l'ordre publique notamment en menant une lutte sans merci contre les gangs, le banditisme, les kidnappings et les crimes organisés.

IV. AXE SOCIAL

1. Jeter les bases pour une politique sociale axée sur le respect des droits au travail, à la santé, à l'éducation, à l'alimentation et au logement décent:

i. Révision du salaire minimum:
a. Résoudre la crise de représentativité du CSS;
b. Augmenter le salaire minimum;

ii. Prendre les dispositions en vue de l'accomplissement des engagements pris par l'Exécutif sur les accompagnements sociaux aux ouvriers: nourriture, transport, logements;

Veritas. Seuls les ouvriers en ont besoin... et qu'est-ce qu'on fera du reste de la population ? Quelle vision sinueuse ?

2. Poursuivre les travaux d'élaboration de la politique nationale de protection sociale en vue de son adoption et de la mise en oeuvre des plans d'action et de réformes appropriés;

3. Engager des réformes et mettre de l'ordre dans les organes de sécurité sociale à travers une commission nationale tripartite dont le mandat serait de proposer au gouvernement de transition, dans les 3 mois suivant son installation, selon l'accord tripartite de 2015 sur le PPTD, un programme de réforme de la sécurité sociale incluant:

i. les dispositions transitoires urgentes pour redresser la situation et sécuriser les droits des assurés dans le temps: Qualité des services, Protection du Fonds, Moyens pour redonner confiance aux cotisants, etc.

ii. les actions de réforme adressant les problèmes structurels, selon un calendrier avec les indicateurs clés de résultats visé, et le budget de la réforme;

4. Achever les travaux tripartites de refonte du Code du travail et proposer un programme d'implémentation des actes législatifs et administratifs à adopter et à appliquer;

5. Identifier et exécuter des programmes d'apaisement social ciblant les groupes les plus vulnérables servant de levier à la relance de la production agricole et industrielle et à la protection de l'environnement, comme des programmes à haute intensité de main d'oeuvre dans les quartiers défavorisés, des programmes agricoles à impact court et moyen terme.

Fait à Pétion-Ville, le 9 juillet 2019. Suivent les signatures:

Pour le Forum Economique du Secteur Privé:
Frantz Bernard Craan
Coordonnateur

Pour le secteur syndical:

Yvel Admettre
Confédération des Travailleurs
et Travailleuses
des Secteurs Puclic et privé (CTSP)

Carlo Napoléon
Président
Coordination Syndicale Haitienne (CSH)

Georges Sassine
Coordonnateur Adjoint
Président de l'Association des Industries d'Haïti

Dominique Saint-Eloi
Coordonnateur général
Centrale Nationale des ouvriers Haïtiens
(CNOHA)

Geoffrey Handal
Trésorier-Adjoint
Président de la Chambre Franco-Haïtienne
de Commerce et d'Industrie

René Prévil Joseph
Secrétaire général
Confédératon des Travailleurs Haïtiens
(CTH)

A Titre d'Observateurs:
Pour Ensemble contre la corruption

Jocelyne Colas
Président du Conseil d'administration

Pour le Secteur Populaire Haïtien
René Montplaisir
Coordonnateur

Me Gédéon Jean
Secrétaire général du Conseil
d'administration

dimanche 28 juillet 2019

Arnel Joseph: Dr Jean Ford G. Figaro précise.

Gangrène, amputation et superinfection: Arnel Joseph fait-il face à la mort?
Par prescience de médecin, je peux pronostiquer que le présumé chef de gang est en difficulté et son état de santé se détériore. Les traumatismes et la violence constituent une menace grave pour la santé publique en Haiti. Ils affectent plus particulièrement les jeunes et les quartiers paupérisés en ces temps de troubles politiques. N’étant pas en guerre, les blessures balistiques sont actuellement des plus fréquentes dans le pays à cause de la prolifération des gangs armés. Selon les estimations de Médecins sans Frontières, un nombre impressionnant de 237 blessés par balles ont été recensés au cours des trois (3) premiers mois de l’année au Centre d’Urgence situé à Martissant, soit deux fois plus de cas enregistrés qu’en 2018 pour la même période.

Les lésions par balle sont autant une pathologie de la capitale comme les villes de province. La prévention de l'infection dans ces types de blessures est un élément essentiel dans leur prise en charge. Arnel Joseph avait fait venir un médecin pour lui prodiguer des soins de santé après avoir été percuté par un projectile dans un échange sanglant avec un autre groupe armé de la région de l’Artibonite. Il est évident, par la présentation d’une peau noire et desséchée, qu’il a développé une gangrène sèche due à la destruction des tissus et au ralentissement prolongé de la circulation sanguine artérielle. La première apparition du terme ‘’ Gangrene’’ semble être en Angleterre au XVIe siècle et Shakespeare le cite dans un ver de Coriolan. On parle d’une balle «montee», ce que la médecine conventionnelle ne peut pas confirmer, car toute bonne science est fondée sur des preuves irréfutables.

D’entrée de jeu, il faut dire qu’au-delà de ses démêlées avec la justice haïtienne, Arnel Joseph, est faculté de recevoir des soins de santé. Selon la déclaration universelle des droits de l’homme, le droit à la santé est l’un des droits fondamentaux de l’homme. L’hôpital en cause n’a pas commis une faute puisqu’il agit dans l’exercice de sa mission, il aurait pêché si seulement il aurait décidé d’aider en cachette un criminel recherché par les autorités de justice. Le principe de non-discrimination est inscrit dans plusieurs textes de Code de santé publique "Aucune personne ne peut faire l'objet de discriminations dans l'accès à la prévention ou aux soins". Le premier droit de la personne malade est de pouvoir accéder aux attentions médicales ou chirurgicales que son état nécessite, quels que soient ses conditions.

Il est très difficile de prédire le degré de dommages causé par une blessure par balle, pour cette raison, il est conseillé de conduire la victime à un centre hospitalier le plus vite que possible. L’épée de Damocles qui brandissait sur la tête du bandit de circuler librement de peur d’être arrêté par les agents de la police a mis une hypothèque sur la santé de ce dernier. Il existe des risques infectieux, les balles ne sont pas des agents stériles. Elles sont porteuses de nombreux germes pathogènes. Il faut souligner que même si le projectile n’a pas touché des organes vitaux, tout blessé par balle est considéré comme grave. La contamination bactérienne peut être primaire ou concomitante de la blessure. Elle implique alors les germes de l'environnement tellurique (clostridies, bacillus) et aqueux (Pseudomonas) associés à la flore vestimentaire et cutanéo-muqueuse résidente du blessé (staphylocoque, streptocoque).

Plus que les balles, c'est l'organe blessé qui fait la gravité du traumatisme balistique. Selon plusieurs textes de traumatologie, l’hémorragie est la première cause du décès précoce, l'infection en est la deuxième dès la vingt-quatrième heure. La prévention des germes infectieux est capitale.Toute personne blessée par balle nécessite des soins et une évaluation urgente dans un milieu de santé. L’isolement et le confinement dont faisait objet l’homme de marchant Dessalines, n’augure pas de bonnes choses pour sa récupération. Il est notoire que la plaie s’est infectée et je crains que l’infection n’atteigne pas tout son système et devienne intraitable.Il aurait fallu de sa part, prendre une décision pressante et impérieuse pour éviter toute aggravation de son cas. Le risque infectieux est majeur et la procrastination ne jouait pas en sa faveur. Seul un médecin pouvait évaluer les ondes de choc de la balle dans son corps, la destruction de sa chair et la fragmentation causée par des morceaux de projectile ou des os. Une antibiothérapie devrait-être administrée le plus précocement possible après le traumatisme.

Aux dires de plusieurs collègues qui ont ausculté le patient Arnel Joseph, une amputation de la jambe touchée est hautement envisageable à cause de la putréfaction ou la nécrose de la partie interne de sa jambe droite. Si l’infection n’est pas stoppée, il risque de perdre la vie. Son état de santé s’apparente bien plus grave qu’elle le laisse entendre. Une mort prématurée d‘Arnel Joseph ne fera pas l’affaire de la justice haïtienne. La prévention de cette condition aurait été sans délai, une chirurgie de débridement élargie et précoce avec excision des tissus dévitalisés et nécrosés. Les tissus gangrenés sont fréquemment sujets à des surinfections bactériennes et lorsqu’ils sont trop infectés, une gangrène gazeuse peut apparaître.

L'antibiothérapie associée est destinée à prévenir la pullulation microbienne qui est logarithmique et qui débute dès la sixième heure suivant le traumatisme. Alors qu’il reçoit des soins dans un hôpital très réputé à Port-au-Prince, je pense que sa capture aura été la meilleure des choses, s’il pensait continuer à vivre. Combien de médecins ont peut-être, été victimes des attaques d’Arnel et de ses sbires? Aujourd’hui, ce sont eux qui donnent la vie et de l’espoir à ce dernier. Enfin, je dirais à mes collègues, que la médecine est une vocation et un sacerdoce, prenez soin de lui autant de sa maladie.

Dr Jean Ford G. Figaro
Gestion des urgences de santé publique
Boston University.

vendredi 19 juillet 2019

Jovenel Moise : Message sur les colonnes du Miami Herald

Le message du président Jovenel Moise est clair, donne-moi un gouvernement, et nous travaillerons vers un futur bien-être
du pays. Tel est le titre de l'article publié dans le Miami Herald par SE Jovenel Moise, le 12 juillet 2019.

Photo à l'appui, le président écrit dans son message, "Au mois de mai, les sénateurs de l'opposition ont vandalisé le sénat
de la république avant que le premier ministre par intérim, M Michel Lapin, soit présenté pour la séance de ratification.

Dans l'article, Jovenel Moise avoue que, les semaines qui sont succédées, ont été parmi les plus difficiles de sa présidence. Il ajoute, les haitiens ne sont pas étrangers à l'instabilité politique. La politique fait partie du quotidien dans ce pays - les débats s'effectuent en pleine rue, et s'inscrivent sur les murs à travers le pays.

Selon le président, il n'y a rien de mal dans les differends en politique, et qu'en Haiti, ils font partie intrinsèque de la raison
d'être haitienne. Toutefois, le prix de cette instabilité est exhorbitant.

L'instabilité politique mène Haiti vers un état d'inertie. Une minorité au Parlement refuse de se réunir en séance pour la
ratification d'un nouveau gouvernement, et le budget de l'année précédente demeure immobile, dans la poussière, vers
l'incertitude de sortie de crise et d'y trouver des solutions adéquates.

Je travaille jour et nuit en vue de trouver une solution à la crise actuelle. Quels que soient les différends, il nous faut
trouver, à travers le dialogue, la marche à suivre. Cela veut dire aussi qu'il incombe à moi de répondre aux questions
qu'on me pose.

Pour ce qui concerne la crise de corruption provoquée par l'affaire PetroCaribe à travers Haiti. L'indignation est sans
conteste. Pour ma part, j'ai pris le chemin des ondes pour répondre aux accusations ou reproches contre moi par le rapport
sur les fonds PetroCaribe. J'ai cru répondre à cette question, bien avant ma candidature à la présidence.

Les faits:
cela s'était passé en 2014, lorsqu'Agritrans a été contracté pour effectuer l'entretien d'un tronçon de route qui se trouvait
en mauvais état. Dans le rapport, on a mentionné, par erreur, que le travail n'a pas été fait et que les fonds ont été
volés. Ce qui est apparemment faux, pour la simple raison qu'Agritrans, que je dirigeais, a rénové trois kilomètres de
route, ce qui équivaut à 85 pourcent du projet; malgré que l'Etat haitien en ait décaissé seulement 35 pourcent du montant
agréé, soit 15 millions de gourdes. J'invite les observateurs interessés à visiter les lieux pour voir les travaux
effectués par Agritrans.

Il est apparent que, sans un gouvernement en place, pas de projet, et sans projet, pas de développement.

La roue tourne. Les crises continuent. Ce sont des moyens mal-avisés pour boycotter l'économie et de mettre la vie et les
biens des gens en danger.

Source: Miami Herald.

jeudi 18 juillet 2019

La Fin du Programme TPS

Compte à rebours et rapatriement des réfugiés vers la fin du mois de Juillet?
Un reportage de France 24 sur la situation des Haïtiens sans statut légal aux Etats-Unis.

lundi 8 juillet 2019