vendredi 19 juillet 2019

Jovenel Moise : Message sur les colonnes du Miami Herald

Le message du président Jovenel Moise est clair, donne-moi un gouvernement, et nous travaillerons vers un futur bien-être
du pays. Tel est le titre de l'article publié dans le Miami Herald par SE Jovenel Moise, le 12 juillet 2019.

Photo à l'appui, le président écrit dans son message, "Au mois de mai, les sénateurs de l'opposition ont vandalisé le sénat
de la république avant que le premier ministre par intérim, M Michel Lapin, soit présenté pour la séance de ratification.

Dans l'article, Jovenel Moise avoue que, les semaines qui sont succédées, ont été parmi les plus difficiles de sa présidence. Il ajoute, les haitiens ne sont pas étrangers à l'instabilité politique. La politique fait partie du quotidien dans ce pays - les débats s'effectuent en pleine rue, et s'inscrivent sur les murs à travers le pays.

Selon le président, il n'y a rien de mal dans les differends en politique, et qu'en Haiti, ils font partie intrinsèque de la raison
d'être haitienne. Toutefois, le prix de cette instabilité est exhorbitant.

L'instabilité politique mène Haiti vers un état d'inertie. Une minorité au Parlement refuse de se réunir en séance pour la
ratification d'un nouveau gouvernement, et le budget de l'année précédente demeure immobile, dans la poussière, vers
l'incertitude de sortie de crise et d'y trouver des solutions adéquates.

Je travaille jour et nuit en vue de trouver une solution à la crise actuelle. Quels que soient les différends, il nous faut
trouver, à travers le dialogue, la marche à suivre. Cela veut dire aussi qu'il incombe à moi de répondre aux questions
qu'on me pose.

Pour ce qui concerne la crise de corruption provoquée par l'affaire PetroCaribe à travers Haiti. L'indignation est sans
conteste. Pour ma part, j'ai pris le chemin des ondes pour répondre aux accusations ou reproches contre moi par le rapport
sur les fonds PetroCaribe. J'ai cru répondre à cette question, bien avant ma candidature à la présidence.

Les faits:
cela s'était passé en 2014, lorsqu'Agritrans a été contracté pour effectuer l'entretien d'un tronçon de route qui se trouvait
en mauvais état. Dans le rapport, on a mentionné, par erreur, que le travail n'a pas été fait et que les fonds ont été
volés. Ce qui est apparemment faux, pour la simple raison qu'Agritrans, que je dirigeais, a rénové trois kilomètres de
route, ce qui équivaut à 85 pourcent du projet; malgré que l'Etat haitien en ait décaissé seulement 35 pourcent du montant
agréé, soit 15 millions de gourdes. J'invite les observateurs interessés à visiter les lieux pour voir les travaux
effectués par Agritrans.

Il est apparent que, sans un gouvernement en place, pas de projet, et sans projet, pas de développement.

La roue tourne. Les crises continuent. Ce sont des moyens mal-avisés pour boycotter l'économie et de mettre la vie et les
biens des gens en danger.

Source: Miami Herald.

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