Brésil, Champion Olympique

Les dieux du football remercient le Dieu
Tout-Puissant!

Ce n'est pas tous les jours que l'on voie
de choses pareilles. Ces jeux olympiques
sont sillonnés de moments similaires à
ceux que nous venons d'assister. On
devrait désormais changer le nom des jeux
olympiques de Rio, les jeux de la
rédemption, ou jeux de la deuxième chance.

On aurait dit la même chose pour Michael
Phelps. On croyait sa carrière terminée à
cause des controverses de sa vie. Son
rebondissement a été aussi surprenant que
celui de l'équipe de football du Brésil.

Cette photo de Neymar, à genoux, pour
remercier le ciel est d'un symbolisme
marquant. Car, le Brésil se voyait vaincu
encore une fois. Le Brésil, c'est comme
l'Argentine, lorsqu'ils vous battent, ils
ne laissent aucun doute sur le terrain.

En revanche, le Brésil d'autrefois, n'est
plus celui d'aujourd'hui et ils prouvent
que le reste du monde commence à élever
sinon surpasser le niveau de jeu.

Le Brésil se réjouit du score final. C'est
quand même un pas vers la bonne direction
et les fanatiques rouges d'Haiti débordent
de joie!

Au 100 mètres haies

Moment de suspense extrême...

Elles ne pouvait pas savoir le résultat immédiatement, pas dans une course décidée par une fraction de seconde, donc les trois américaines se tenaient près l'une de l’autre, à attendre.

Il y eut un certain moment de célébration et de certitude que pour Brianna Rollins. Mais, même elle aussi regardait le tableau d’affichage géant au-dessus d'une des extrémités du stade olympique.

« Je savais que j’ai obtenu la médaille d’or », a déclaré Rollins.
« Mais je voulais juste vous assurer que mes autres coéquipiers sportif aussi bien. »

Il a fallu Rollins seulement 12,48 secondes pour franchir la ligne d’arrivée dans le 100 mètres haies femmes mercredi soir. Les moments qui suivent après la course devaient se sentir 10 fois plus long.

Mais quand les noms et numéros paraissent à l'affice - Nia Ali, 12.59 médaille d’argent, Kristi Castlin 12,61 pour le bronze... ce fut un grand moment pour ces trois belles femmes.

RIO DE JANEIRO: Victoire de Simone Manuel.

Les larmes aux yeux, un moment qui marquera
à coups sûr, l'histoire des jeux olympiques de Rio. Pour
Simone Manuel, avec cette médaille d'or suspendue à son cou,
elle est devenue la première noire-américaine à remporter
cette compétition de natation.

Ce fut aussi une nuit pleine de surprises, de grandes victoires
pour les jeunes gymnastes amécaines qui ont réussies leurs
exploits en acquérant toutes, des médailles d'or.

La soirée se termine comme elle a commencée avec Michael Phelps,
remportant aussi une médaille d'or; devenant ainsi, l'athlète
qui a eu le plus de succès en natation et le plus décoré de
tous les temps.

Gambie: Mort d'un politicien de l'opposition.

Réunis à l'étage d'une maison poussiéreuse, les enfants de Solo Sandeng se souviennent de leur père avec un mélange de tristesse, de colère et de fierté. "Nous voulons qu'on se souvienne de ce qu'il a fait," a dit Aminata, agé de 24 ans. Animata ajoute, "Mais nous réclamons aussi justice."

Sandeng, un homme proéminent de l'opposition gambienne, aurait été battu à mort par des membres affiliés aux services de sécurité gambiens dans les heures suivant son arrestation, le 14 Avril.

Ce jour-là, Sandeng et un petit groupe de militants avaient pris part à une manifestation revendiquant des réformes avant les élections présidentielles de Décembre, 2016.

Cette manifestation a été un exemple rare de dissidence dans un pays gouverné par un ancien officier de l'armée, Yahya Jammeh, avec un poing de fer, dès son arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en 1994.

Il est documenté que le régime de Jammeh utilise des arrestations arbitraires, disparitions forcées des personnes et la torture pour créer un climat de peur. Ce qui supprima aussi toute opposition à son gouvernement.

Après avoir entendu le rapport des médias de la mort de son père le 16 Avril, Fatoumatta et son frère de 19 ans, Muhammed, ont défilé avec les chefs de parti politique de Sandeng, le Parti de l'Union Démocratique (UDP), vers le quartier général de police où Sandeng avait été initialement détenu. Les manifestants ont scandé, "Liberté pour Solo Sandeng, mort ou vivant!"

Fatoumatta s'est rappelée que pendant qu'ils marchaient, elle ne cessait de penser qu'«après tout ce qu'ils ont fait à Solo, ils nous laisseront tranquille."

Mais, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et battre les manifestants à coups de matraque. Fatoumatta a échappé belle, après avoir "fouettée" à la hâte, un taxi. Muhammed lui, a été chassé par les policiers et frappé au bras, mais il a finalement réussi de s'enfuir. Plus de 20 autres manifestants, dont le chef du UDP, Ousainou Darboe, et plusieurs membres du comité exécutif du parti, ont été arrêtés.

Traduit de l'Anglais. Source Newsweek.

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