L'acte va plus loin que l'on puisse imaginer et les failles sont immense. D'abord, pour localiser le président, il faudrait s'assurer qu'il s'y trouvait au lieu désigné. Ce petit renseignement n'était pas disponible au public. Et, si le peuple Haïtien paie un service de renseignement, nous pouvons déduire qu'elle vienne de nous rendre un bien mauvais service. Un service de renseignement incapable d'entrevoir et protéger le président de la république.
Pour perpétrer un crime pareil, il fallait posséder des outils d'interception de signalisation et de localisation...
Le véritable embarras saute aux yeux lorsqu'on considère le degré de sophistication de l'opération, de l'heure choisie et les méthodes employées pour éviter toute suspicion des gardes qui veillaient supposément à la protection du président Jovenel Moïse et sa famille.
Entre-temps, nous remarquons qu'il n'y a pas une seule personne arrêtée jusqu'à présent et que les assassins ont disparu dans la nature...
Appel au calme. Le premier ministre intérimaire a fait un appel au calme. Oui, le genre de calme avant la tempête...nous sommes habitués. Quelle solidarité ?
Le crime est odieux et les victimes seront toujours les mêmes. Le pire de l'affaire c'est qu'en Haïti, on s'honore toujours d'être criminel.
Mise à jour...
Jeudi 8, à trois heures et demi du matin.
Nous venons de recevoir la nouvelle que deux des 28 aggresseurs ont été capturés par la Police Nationale Haitienne (PNH). Les autres se sont refugiés dans un bâtiment situé non loin du lieu du crime.
Par le passé, ni la PNH, ni la police judiciaire Haïtienne n'a jamais pris sur elle la charge de juger les criminels, bandits ou mercenaires. Elles ont toujours délégué cette tâche à la justice Américaine...on a droit de déduire que cette délégation fatale du droit à la justice de la nation Haïtienne par les "autorités" soldées par le peuple Haïtien aura lieu dans les prochains jours...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire