L'habitude de pointer du doigt la communauté internationale sur l'aspect d'inertie des travaux de reconstruction est malavisé. Je fais constamment une révision des paroles célèbre d'un certain multi-ministre qui disait, il y a un an, que "la reconstruction doit-être haitienne." Pendant tout le monde applaudissait ses paroles, Veritas lui-même écrivait ce qui suit:
Le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive a plaidé jeudi pour que le plan de reconstruction du pays dévasté par le séisme du 12 janvier soit "mis en oeuvre par les Haïtiens", dans un souci d'efficacité." Traduction - Mr. Bellerive veut proposer son plan de reconstruction. D'ordinaire, ces gens mentionnent "Haitiens", pour l'égarement de nos chers compatriotes qui pensent qu'il parlent d'eux.
Vous et moi nous pensons qu'il est possible d'établir une Haiti nouvelle. S'il faudra ajouter une virgule sur les points déjà mentionnés, je mettrais l'emphase sur la mentalité de construire pour le public ce que nous construisons pour nous-mêmes. Ce qui veut dire, faire en sorte que les conforts sortent de nos belles maisons et villas pour envahir tous les espaces publics. Construire en grand aussi avec anticipation de l'agrandissement dans le futur. Par contre, si nous continuons de construire en gens mesquins, nous courons le risque de répéter les mêmes erreurs...
Pensez-vous que la communauté internationale ne possède aucun moyen pour nous aider dans l'audit des dépenses des fonds de la Pétrocaribe effectuées par le gouvernement haitien? Même si l'allocation de ses ressources reste aux mains des meneurs du gouvernement haitien et qui en dispose comme bon leur semble (hors budget), les transferts de ces fortes sommes d'argent entre le gouvernement haitien et les entreprises contractés doivent être retenus dans le système bancaire haitien ou étranger.
Il nous faudrait ouvrir un dossier criminel sur la question. Ce qui permettrait aux organismes internationaux d'assister la justice haitienne dans la poursuite des malveillants. L'impuissance, le manque d'initiative, l'inaction même de la part de la haute cour de justice haitienne a mis les freins dans la poursuite des éventuels administrateurs de ces fonds. Tout le monde parle de vols, de mauvaise manègerie, d'usage de fonds mal-appropriés...Que fait le ministre de la justice? Rien.
Tout le monde parle de vols, d'un mauvaise manège, d'usage de fonds mal-appropriés... Que fait la Chambre des représentants? Rien. Que dit le président, le premier magistrat? Rien. Si c'est vraiment l'argent du public qu'on a dépensé, on doit savoir ou dans l'économie cet argent à été absorbée? Personne ne répond. Ou sont ces rapports? Tous les citoyens conséquens devraient s'indigner sur cette affaire. Les prochaines élections aussi doivent tenir compte de l'irresponsabilité du système tout entier.
Demande de comptes. C'est ce qui se passe maintenant. Un an après, la preuve est dans les résultats. Les débris sont toujours-là. Et, puisque ce ne sont que les haitiens qui font ces travaux, la lenteur y est aussi, à cause du manque d'équipement appropriés et de connaissances dans ces domaines. On n'effectue pas ces grands travaux avec des cure-dents! La politique nous manque, mais la réalité dévoile tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire