Le bilan des vingt-quatre années est trop long pour tout relater ici. Mais, succinctement, nous dirons que l'expérience démocratique a donné naissance, dès les premiers jours, à des scènes macabres et dégoutantes.
Macabres
Ces haitiens qui n'hésitent point de bruler la cervelle de leur prochain, de le kidnapper, de lui crever les yeux, ces haitiens qui font manger des exécras aux prisonniers politiques, qui pratiquent le lynchage en plein 21e siècle sans être poursuivis par la justice, ces haitiens qui emprisonnent les gens sans assistance de jurés etc., sont-ils au-dessus de la loi? Ou était la justice alors et aujourd'hui?
Dégoutantes
D'un autre côté, les Capitalistes haitiens, habitués, insensibles au sort des partisans du président sortant, encouragent l'anarchie, divisent et tuent pour régner ensuite. Scènes qui se répètent tour à tour dans l'histoire nationale.
Dans notre société, les tas d'ordures qu'on dispense partout, les produits plastiques qu'on jette à terre, les personnes qui font tout sur le trottoir et dans tous les coins de la rue... Haiti offre, à bon marché, un spectacle issu de la jungle du continent africain, dixit un bon observateur.
Le laissez-faire capitalisme a facilité l'enrichissement des classes bourgeoises et à avilir les masses. Chose plus drôle, l'enfant gâté du laisser-faire capitalisme est la corruption même qu'on nous accuse, c'est pourquoi on compte le nombres des morts avant de les identifier en Haiti. Les prérogatives du laisser-faire capitalisme sont les chiffres et les profits d'abord, ensuite viennent les autres choses.
Conclusion
Messieurs, soyons vigilant dans le genre de société que nous allons ressusciter à l'ombre du séisme du 12 janvier 2010. Le devoir de la nouvelle génération, notre grand défi, c'est de pouvoir galvaniser tout ce monde d'agresseurs et de victimes en un seul faisceau, au profit de la nation toute entière.
Veritas vos Liberabit
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