lundi 15 octobre 2018

Khashoggi: Est-ce qu'on peut tuer la vérité ?

On commence à préparer l'opinion publique. Mais, la raison du pétrole est
elle toujours la meilleure? Le crime a été planifié et exécuté sans la
possibilité d'obtenir justice; Khashoggi devait disparaitre comme ça sans
que personne ne s'aperçoive?

On doit se demander si l'ONU et la Cour Internationale de Justice de Hague
comptent encore pour quelque chose ? Silence complet, silence coupable!

Si l'on peut se permettre une pareille opération sans s'inquiéter d'être sanctionné,
sans qu'il y ait un appel d'urgence, soit à l'ONU ou encore à la Cour de Justice de Hague,
il est triste d'admettre que le monde entier a perdu la raison. Le droit des gens, et la
liberté d'expression sont en danger!

On est allé exécuter Jean-Dominique; on a tué Legagneur et Jacques Roche; ils ont
lancé un engin incendiaire au Cap Haïtien, tuant un civil dans la foule. On pensait
surement, bah! ce sont des Haïtiens qui s'entre-tuent, c'est l'affaire des Haïtiens, cela
n'a rien à voir à la liberté d'expression et le droit des gens dans le reste du monde.

L'occupant d'une voiture s'enfonce sur des manifestants et tue une jeune femme ;
une autre est violée et on s'en prend à elle comme si c'était elle qui avait commis
l'acte criminel.

Un homme est assassiné chez lui ; un autre criblé de balles sans aucune provocation ;
un enfant est tué alors qu'il se trouvait devant la porte de sa maison. Un imbécile
décharge son fusil sur un prêtre dans la cathédrale...

Pensez-vous que tout cela est l'affaire d'un pays, d'une région, d'une race ou d'un Etat ?

L'erreur la plus commune est de penser que ces choses ne concernent que
votre pays, une faction de la population; bah! c'est la chose de certaines personnes
qui sont prédestinées à se détruire l'un et l'autre.

Nous devons vous ramener sur terre un moment, et dire que nous vivons dans un
monde où l'information n'est plus régionale mais globale et instantanée. Une
information propagée de l'Australie est connue au monde entier en moins d'une
heure. Un monde garni de Facebook, twitter, Instangram et de GPS comme pièce de
résistance. Le journaliste n'est plus isolé comme jadis, et le monde entier vous
regarde. Il y a un prix à payer, à court ou à long terme pour les crimes, raison
d'Etat ou non.

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