Il était là de pied-ferme, distribuant à tous
ses collègues quelques-uns de ses poèmes.
Il m'a donné un feuilleton qui honorait une
écrivaine jusqu'à l'encensement même.
Il a failli échapper mon sens aigu d'observation.
Ce sont les mots du poète qui survivent bien
au-delà de son existence.
Mesdames, messsieurs les lecteurs, je vous
présente, le poête Haitien, Clotaire Saint-Natus
dans son poême intitulé Femme.
Femme
Que tu sois sortie de mes côtes entre deux battants d'étoiles
Tu m'as pourtant porté sur ton dos
Démystifiant la grammaire des syntaxes.
Le féminin l'emporte sur le masculin.
L'homme, donc, vient de toi, Femme,
asymptote essentielle de Dieu,
source d'aubes et de crépuscules,
Femme-lumière venue après les ténèbres.
Femme, témoin à charge de l'humanité des hommes,
Ô, intervention divine du commencement !
Le féminin l'emporte sur le masculin.
Femme, clé de voûte au méridien longitude des quatre points
cardinaux,
Femme -phi, nombre d'or, hommage vivant à la divine proportion;
Le féminin l'emporte sur le masculin
Ô Femme, mystère sacré du Graal,
promesse d'êtres vivants en chair et en os,
en veines, fibres, sang et nombril.
Le féminin l'emporte sur le masculin.
Ô Femme- pilier sculptée en ligne droite verticale,
gouvernant la rosée du levant,
je dépose à tes pieds mon poème.
Clotaire Saint-Natus
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