Encore une fois, la curiosité historique a inspiré le titre.
Tout d'abord, jetons un regard sur le système colonial.
Quelles étaient les personnes à qui le maitre allouait la
réception de quelques brins de lumières?
On les appelait, les nouveaux libres, la majorité
d'entre-eux hommes de couleur.
Quel genre d'instruction on leur permettait d'obtenir?
Eh bien! dans ce cas, ceux-là qui pourraient bénéficier des
largesses de leurs pères passeront en France pour
approfondir leurs connaissances. Les autres, on les apprend
à lire, écrire et à calculer seulement. Une sorte
d'instruction qui n'équivaut au Certificat de fin d'études
primaires d'aujourd'hui.
Au temps de la révolution, combien était l'effectif de ces
nouveaux libres? Selon le rapport de Garran, ils étaient
au nombre de 40,000. Et, combien d'esclaves travaillaient
dans les ateliers? 500,000 esclaves. Ces esclaves avaient-ils
le droit à l'éducation? Non, et tout propriétaire contrevenant
risque de payer une amende et aussi d'être destitué et
déporté en France.
Aussi, il est indiscutable que l'analphabétisme est le fruit
de l'héritage colonial. Maintenant, plus de 40 générations
d'haitiens se sont succédé, et, le problème demeure irrésolu.
Messieurs, qu'allons-nous faire pour éliminer ce fléau qui
ravage le pays et qui l'empêche d'avancer?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire