mercredi 5 octobre 2022

Pigeon Voyageur...

Le ciel a pleuré ! Il fallait y vivre là-bas pour s'en rendre compte de la situation socio-politique et économique. 

On me l'a dit pour me rassurer. Mais, voir comment sont les choses en personne est une autre affaire. Je marchais sur des sentiers autrefois sanglants, qui sont aujourd'hui pacifiés. Chacun s'occupe de ses affaires pendant que tout s'écroule autour d'eux sans s'en apercevoir... 

Il fallait voir cela. Je demeure convaincu. Aujourd'hui les hommes sont beaucoup plus aptes à se faire leurer par des paroles. Bons parleurs, ils le sont tous. Entre-temps, ils vivent dans un monde chargé de fausses promesses et d'illusions...

Un homme démuni en apparence était venu me voir. Il m'a gentillement posé des questions. Qu'est-ce que je voulais, en quoi pourrait-il m'aider ? L'ironie de l'affaire. Il ne se rendait pas compte que son interlocuteur avait les yeux ouverts. Je savais déjà dans la pénombre du petit matin, au chant du coq, il sera le premier à renier mon nom.

Ici-bas, on peut légiférer à outrance, mais les anciennes habitudes demeurent. L'esclavage moderne a ses principes et sa méthodologie. Il faut mystifier pour faire céder les hommes mentalement, servilement, doucement. On a plus besoin de fers. Une fois l'esprit critique de l'homme est infecte, la bataille est terminée d'avance.

Si, là-bas certaines gens sont condamnées à survivre avec un salaire de misère et mourir de peines. Ici, après de longues journées de travaux, l'homme tend à se reposer, couchant sur un canapé. Demain, idem.

Ici, ce qui me paraissait écoeurant, c'était l'existence de petits corridors sinueux de la zone 2500 University Avenue. Tandis que là-bas, se trouvaient un cimetière et des maisons de la sorte. Tournant à gauche vers la petite église en bois de couleur blanche avec des raies noir, menant en-dessous du pont. Arrivé à ce coin de rue juxtaposé au cimetière, il faisait jour. Toutefois, je naviguais dans l'obscurité la plus parfaite. La scène du crime se révèle, morne, triste, débile.

On a beau essayé de cacher le soleil à Tisville. Mais la pluie est venue et troubla la fête.

Les voilà qui défilent sur le trottoir d'à côté ! Sous mes yeux, se déroule une 
drôle de procession. 

A suivre...

Author, Weiner Marthone, eMagazine


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