Ce n'était pas de la propagande. L'évidence que certaines institutions fonctionnaient très bien en Haïti se trouve dans ce même petit feuillet imprimé que j'ai acheté pour moins de dix dollars US.
Si la cruauté d'Henri Christophe s'exprimait haut et fort dans l'article précédent, en contrepartie, nous avons retrouvé cette photo du Corps d'Aviation qui a remis les pendules à l'heure...
Quelques années plus tôt, Haïti venait à peine de célébrer son bi-centenaire. Cette grande foire Internationale a été tenue pour la première et dernière fois dans la Caraïbe.
En examinant la photo, il est évident que la statue de Jean-Jacques Dessalines faisait partie, au premier degré, du terrain qu'occupait le Corps d'Aviation au Pont Rouge. Et, le bureau du tourisme était fier d'afficher cette photo aux yeux du monde.
Je traine mes yeux sur plusieurs pages, et la photo de Cabane Choucoune, l'unique boite de nuit de renom du pays à l'époque, entraina un sourire immédiat sur mes lèvres...Je me suis dit, mais historiquement, il y a un antécédent... Le nom Cabane Choucoune m'a non seulement interpellé, mais surtout, celui de Jean Sassine me vint à l'esprit.
C'était lui, Jean Sassine, qui vendait un peu partout, yon Kabann anfè, du même nom, Choukounn, en 1956.
Le plat de résistance. La Compagnie Nationale des Chemins de Fer d'Haïti, cette institution, elle aussi fonctionnait et assurait le transport en commun.
Les usagers prenaient le train de la Station qui se situait au Port-au-Prince,-Champ-de-Mars-, cheminant vers le Nord du pays, et arrivaient jusqu'à Saint-Marc. De cette ville, ils montaient à bord d'un petit train qui assurait le trajet intérieur: Vallée de l'Artibonite jusqu'à Désarmes.
Les autres chemins de fer faisaient exclusivement le transport des marchandises.
Source: Pan American Union, 1956 édition.
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