Six mois après l'assassinat du président en fonction, Jovenel Moise, on court après des auxiliaires de bas étage, tandis que les commanditaires demeurent à l'abri, tout en orchestrant des manœuvres juridiques pour éviter le glaive de la justice...
On court derrière la queue en Jamaïque, qui laisse filer la souris, Palacios, jusqu'au Panama. Comme dans un match de ping-pong... certains échappent la surveillance pour être rattrapé plus loin aux filets...un étau qui se resserre. La frontière haïtienne demeure une passoire pour la simple raison qu'elle laisse passer autant d'innocents que de coupables.
La république voisine joue alors son double rôle, de joueur et d'arbitre. Comme joueur, elle exerce beaucoup d'influence sur nos malheurs et nos déconfitures, accueille des coquins tout en les dépouillant de leur argent. Tandis qu'en arbitre, elle repousse les jeunes migrants, fuyant la violence et la pauvreté, sans considération humanitaire. C'est l'argent qui prime de ce côté.
Un Haïtien recherché par la PNH, passe le service d'immigration d'Haïti et de nombreux pays, pour se rendre en Turquie. Pas d'apologie, d'indignation, tout le monde demeure à leur poste.
Tout-à-coup, vienne la nouvelle, toute chaude du New York Times. L’article n'a rien révélé de nouveau. Mais, on y parle... nous continuons de courir après la queue...A partir de là, on débute la phase d'une campagne de désinformation.
Six mois après, on tourne en rond, tout en évoquant la même formule : "l'enquête se poursuit."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire