samedi 17 mars 2018

Impulsion Démocratique

Le fanatisme est une pente dangereuse pour un pays
comme Haïti, où l'on a tellement la mauvaise habitude
de s'entr'égorger pour un rien.

Hier encore, nous avions vu tout un ramassis de gens,
essayer, soit d'éxciter les anciennes passions nationalistes,
ou encore pour essayer provoquer une crise sociale.
Tout cela, se avantaj bab e moustash tout zòt sayo ki vle
mete Haïti nan tyouboum.

Hier aussi, c'était l'époque des grandes rivalités entre
Nemours-Sicot, duvalieristes-jeanclaudistes-aristidistes.
Tout ce fanatisme a causé un schisme, a provoqué un grand
écart et des déchirements presqu'irréversibles dans notre
société.

Hier surtout, c'était pour eux l'opportunité en or, de faire
leur mea culpa. Hélas, vaines espérances !

D'après notre expérience, il existe certaines gens qui préfèrent
mourir avec la bouche bée... malgré nos efforts pour les convaincre
de parler franchement, d'écrire en termes de témoignage, (ce qui aurait
servi à la postérité) et jusqu'aujourd'hui, ils refusent... parmi
eux Bazin, quelques-uns des anciens généraux de l'armée, des individus
très actifs lors des mouvements subversifs contre le système...

Haïti est devenue une société muette où le crime et l'impunité règnent,
alors que les victimes et la justice continuent à attendre.

Avec cet état de choses, nos tortionnaires et leurs victimes n'auront
jamais l'opportunité de s'asseoir ensemble pour discuter la répression en Haïti.

Dura Veritas, sed Veritas

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