Vulgarisation.

Aujourd'hui nous sommes arrivés à un moment crucial
pour notre histoire de peuple, et nous estimons
qu'aujourd'hui, plus que jamais, pour survivre,
Haïti doit tout vulgariser.

Vulgariser les métiers. Il nous faut, au moins 7
centres de formations professionnelles, repartis dans
toutes les grandes villes du pays.

Vulgariser le travail. Donner du travail à tous qui
en cherchent et qui veulent travailler, pour empêcher
que nos jeunnes quittent leur pays pour s'aventurer
vers d'autres horizons.

Vulgariser l'économie. Engendrer la compétitivité en
facilitant les moyens de monter une entreprise en moins
d'un mois et sans parti pris. Dérégulariser l'économie
haïtienne, pour lui donner des ailes. Un baisse ciblée
dans certains tarifs pour stimuler l'économie.

Vulgariser l'agriculture. Il nous faut des jardins
communautaires dans tous les coins du pays. Pour que
l'haïtien moyen puisse suffire à lui-même. Apprentissage
élevage et agriculture dans nos écoles.

Vulgariser l'éducation. Une baisse dans les frais d'écolage
pour faciliter la tâche aux parents d'envoyer leurs enfants à
l'école.

Vulgariser la santé. Il nous faudra finir avec cette histoire de
centralisation de notre système de santé. On n'enseigne plus les
haïtien l'hygiène dans nos écoles.

Cette affaire d'exclusivité dans le commerce ou de privilège nous
a précipité dans un gouffre sans fond. Pour avancer, Haïti doit
tout vulgariser.