Malgré les avertissements, en dépit des nombreux échecs essuyés, nous continuons le culte de la personnalité, nous marchons avec assiduité vers l'abime du mal.
Cette année, au carnaval des fleurs, un contraste, on peut compter sur les doigts, les fleurs. On aurait du le nommer, carnaval sans fleurs!
Période de réjouissances pour les peuples travailleurs; mais, pour ce peuple à 85% chômeurs, ce n'est pas le carnaval qu'il leur faut. C'est plutôt, le travail.
Nous passons toute notre existence à danser avec le ventre creux. L'heure est venue pour qu'on trouve assez de courage pour dire:
Non, c'en est assez!
A tous ces journalistes qui ont brillés par leur absence, nous dirons un grand merci. Vous apportez un peu de lumière dans ce lieu ou il n'existe que les ténèbres.
Nous venons aussi d'observer, durant le premier jour, une violation flagrante de la liberté d'expression.
Pour Haiti, un changement de ton ne changera guère la chanson.
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