Tous les espaces verts ou mes amis et moi, nous allions à la chasse, de ces endroits ou nous jouons ensemble dans les bois de Delmas, de l'Aéroport, de la région des
Soeurs, près de l'ancien Chez Maxime, toutes ces places sont disparues. Le chaos s'installe en permanence.
Dans la nuit, on entend ce grand bruit que font ces âmes entassés l'un sur l'autre. Pire, il y a les disc-jockeys, dans chaque coin de rue, s'amusent à "bombaster" toute
la zone avec leur musique. Aujourd'hui, dormir tranquille est devenu un luxe.
Nous regardons avec stupéfaction, les déchets plastiques de couleur bleu,
qu'on jette de toutes parts, c'est l'emballage d'eau potable qu'on y boive,
un peu plus loin, c'est une zone résidentielle qu'on laisse aller
à un point ou des industries s'installent et polluent l'air. On respire une odeur
que dégage ce dry cleaning, ce vendeur de tafia, et par-dessus tout,
il y a des chiens qui aboient. Nous demandons aux autres, comment faites-vous pour vivre dans une situation pareille? Nous y sommes habitués!
Plus loin, c'est un garage qu'on fait, dans un coin de la rue, on y lave les autos, on collecte de l'argent, sans payer de taxes. Port-au-Prince nous donne cet aspect d'une ville-marchande, une sorte de grande foire, on achète, on vend, n'importe ou, n'importe comment, sans tenir compte de l'état insalubre du milieu. Nous y sommes
habitués!
Port-au-Prince, ma ville natale, regorge de gens, et si cela continue, sans aucun
contrôle, regarde bien ce qui nous attend. Regarde bien la photo. Imagine le pire, car nous n'avons pas de chemin de fer. La surpopulation, une situation anarchique!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire