(SVP. Au brouillon)
Sous le pont Del Rio, on ne dansait pas comme en Avignon. Passer quatorze jours dans un lieu où la témperature moyenne était supérieure à 100 degré fahrenheight n'était pas non plus le nœud de l'affaire...
Au Texas, on comprit, quand on est un migrant noir et Caraïbbéen, que cela se traduise notre nationalité soit Haïtienne. Pourtant, les Haïtiens ne sont pas les seuls qui fuient la violence des groupes armés dans leur pays. La vérité est que les migrants sont venus de partout dans le monde...
A la vue de migrants, noirs en majorité, un véritable panique s'enchaina, on s'empressa de déclarer l'état d'urgence... Mais, quand on approcha la lentille des caméras de près, on y voit des hommes et femmes dont la couleur et les longues tresses de la chevelure indiquent qu'on avait sûrement trompé le public...
Au fait, les migrants n'étaient pas tous des Haïtiens, ainsi que les boat people...
Maintenant, il y a cette affaire de chasse à cheval qui vint empirer une situation déja chaotique, rappelant un temps pas trop éloigné des annales des Etats-Unis. C'était la goutte d'eau qui fera renverser le vase...
Les préjugés coloniaux perdurent, existent même chez nous. Je ne ferai pas d'apologie, ce serait absoudre une réalité mondiale. Je dirais plutôt que ceci est arrivé en plein XXIe siècle...
La vérité. Les migrants sont des civils, qui, avant d'aboutir sur les rives d'El Rio, ont triomphalement traversé le Darien gap dans les conditions que l'on sait, où des femmes ont été violées sous les yeux impuissants de leurs maris...
De tout cela, douze jours en-dessous d'un pont au bord de la rivière d'El Rio pour arriver aux Etats-Unis a été le moindre des exploits de ces migrants.
Chapeau, bas!
Toutefois, on n'y est pas à la fin de l'histoire d'El Rio. Nous y sommes qu'au commencement...
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