Poursuivant notre rubrique sur le blackout, il y a un an. Nous nous sommes rendus sur les lieux pour examiner l'état du blackout.
Cette fois nous n'avions pas survolé le territoire haïtien en avion, mais, ce que nous venons de constater, c'est qu'en Haïti ce fléau du mal-développement continue sa route avec assiduité. Pour certaines zones, la distribution du courant électrique se fait seulement la nuit vers minuit. Suivi de reprises intermittentes de dix à quinze minutes. Dans certains cas, c'est une masse noirâtre la journée, l’après-midi, comme la nuit.
Le problème énergétique continue. Le Parc Industriel sur la route de l'aéroport est alimenté, mais on entend le bruit continu des génératrices aussitôt que Péligre est en baisse. Le niveau de l'eau est directement proportionnel au taux d'électricité produit pour alimenter les industries de la sous-traitance. Et l'on espère une croissance économique ? Allons donc !
Pour la dernière fois, ce sont les services, la haute technologie et le TIC qui marqueront le pas de la croissance en Haïti. Nous avons une carence de, main-d’œuvre qualifiée ? Pourquoi n'impliquons-nous pas les jeunes écoliers dans l'économie ? comme stagiaires dans les TICs, par exemple. Cela aurait un impact direct non seulement dans l'économie, mais aussi donnera pour fruit, une sorte de pépinière qui assurera la relève. La mortalité de l'homme oblige.
En fin de compte, le blackout fait toujours la pluie et le beau temps. En temps de sécheresse, il doit y avoir une baisse du niveau de l'eau à Péligre. Ce qui engendrerait un rationnement d'électricité ; donc, plus de coupures du courant électrique que d'habitude.
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