A entendre parler nos responsables, nous avons
deviné, dans leur façon de parler, qu'Haïti est
tout le temps, sur pied de guerre.
La seule chose qui manque, c'est un état de
dévastation. Le séisme du 12 janvier 2010 en
avait fourni un...
L'antagonisme est toujours croissant, la violence
aussi. Souvent, ce sont des meurtres planifiés
d'individus qu'on estime trop progressiste, trop
populaire. Alors, on les élimine, dans leurs voitures,
chez eux. Il y a toujours une raison pour un blackout,
car c'est bien dans la noirceur de la nuit que ces
grands chambardements arrivent pour semer le deuil
dans les familles haïtiennes.
Il est temps pour nous de reconnaitre, qu'il ne
reste que nous... Donc, l'ennemi c'est nous aussi.
Des mercenaires tuent, volent tout sur leur passage,
sous le regard indiffèrent de la justice haïtienne.
Ils possèdent assez d'argent, de voitures et des armes
pour commander un assassinat. Tout se fait sur commande,
et la vie du riche au pauvre ressemble à celle des
petites bêtes nuisibles qu'on écrase d'un revers de main.
Nos lois sont édentées, alors que nos hommes de lois se
vendent au plus offrant. Certains d'entre eux, les plus
courageux, tombent souvent sous les balles assassines...
Ou va ce chaos? La MINUJUSTH aura beaucoup de travail à
faire... Son succès dépendra largement d'un changement
dans nos mœurs et de nos habitudes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire