lundi 9 octobre 2017

Augmentation de taxe subite ou graduelle ?

Les têtes sont chaudes aujourd'hui, tellement qu'en moins
d'un an, on a recommencé les mauvaises habitudes du
sabotage.

Des gens paisibles ont été une fois de plus la cible
des casseurs. On a eu recourt aux jets de pierres, et
à l'incendie, sous les yeux d'un appareil judiciaire
dysfonctionnel.

Qui va payer pour tous ces dégâts ? Est-ce qu'un peuple
destitué peut se soucier des biens d'autrui? Non, parce
que que ne possédant rien, ces gens-là n'ont rien à
perdre.

Une augmentation de taxe adoptée par les représentants
du peuple, ratifiée par la présidence, et tout le monde
n'est pas d'accord. Nous pensons que c'était pour cela
que ce peuple avait voté ces représentants, pour qu'ils
prennent des dispositions favorables à cette population?

Existe-t-il déconnexion ? Le message n'avait pas abouti
au destinataire. Et, nous sommes là !

Augmentation de taxe trop subite, peut-être, tandis que
ce qu'il nous faudrait c'était une hausse graduelle pendant
cinq ans. Quels étaient les noms des économistes à endosser
cette mesure? Nous risquons de balancer toutes les avances
en matière de croissance économique dans la poubelle avec
cette histoire de taxe.

On a droit de se demander pourquoi nos dirigeants
voient toujours les choses à l'envers?

Nous augmentons le salaire minimum, très bien, mais
l'équation n'est pas bien balancée s'il n'existe pas
d'encouragements en termes de taxation pour les
industriels. Parce que, ce sont eux qui vont créer
des emplois.

Nous voulons la hausse du prix des produits pétroliers,
très bien, mais quels sont les encouragements, en termes
de taxation pour les compagnies qui font l'importation
de ces produits?

Dans le premier cas, ces industriels peuvent recourir au
licenciement des employés pour retrouver une parité dans
leurs investissements. A leur tour, ces employés, ne vont
plus dépenser dans l'économie haïtienne, puisqu'ils ne
travaillent pas.

Dans le second, l'état a voulu diminuer sa part de subvention
dans l'importation du pétrole et les produits qui en dérivent.
Mais, est-ce en fixant le prix du carburant seulement que
l'on puisse ramener l'équation à zéro ?

Périssent les peuples, lorsque les dirigeants n'ont pas
de vision. Diriger, c'est prévoir...

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