samedi 5 août 2017

Bonne Chance, Dédé.

Jeu de Gang.
Le jeu qui se joue actuellement sur le terrain
se nomme Pwen-n fè pa, Mó rèd. Il faut appartenir
à un gang x, y ou z, faire des exactions pour pouvoir
travailler, et manger à son aise.

Comment circonvenir ce choix fatal?
Le petit commerçant, entreprenant échappe pour un
temps. Mais jusqu'à quel point il pourra maintenir
son indépendance? Faire entrer des marchandises pour
les revendre sur le marché local. Une bonne affaire
pour un temps, mais n'est pas soutenable pour toute
une vie avec la compétitivité.

Face à ce coupe-gorge, le petit commerçant est pris
dans un guet-apens avec très peu de choix d'en sortir
avec parité.

Ah, oui partir, c'est ce qu'il me faut, mais il est
trop tard pour moi. J'ai les cheveux blancs, l'âge
avance à pas de géant. Alors, il faut sauver les
enfants. Voyages organisés ou clandestins, qu'importe,
il faut sortir du milieu. Une décision fatale pour
tous, ils sont au carrefour des grands moments de
décision.

Employer toute cette énergie et ces sommes
d'argent en de bonnes fins en Haïti ou s'envoler à
l'aventure, vers d'autres cieux, c'est un
grand coup de poker, Dédé.

Ils ont tous choisis le dernier, le temps maximal
de la patience des Haïtiens sur quelques régimes
que ce soit, trente-ans. Après quoi, si rien ne
marche, on fout le camp!

Cela s'entend, parce qu'au lieu de brouiller les
cartes, nos dirigeants continuent de jouer un jeu
de gang, très dangereux, Pwen-n fè pa, Mó rèd.

C'est avec les larmes aux yeux, que je te dis
bonne chance, Dédé!

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