Certains imbéciles, autrefois, se permettaient
d'écrire que nous aimons nos tyrans plus que
nous les haïssons.
Sophisme. L'esclave aime son maitre.
Cela n'a jamais été vrai. Ce qu'un homme
vous dise pendant qu'il est sous votre
domination, n'est pas ce qu'il vous dira
quand il est libre de ses mouvements.
L'homme libre, au contraire, vous regardera
droit dans les yeux pour vous dire tout à
fait le contraire. Essayer de dominer un
homme libre, de contrôler ses mouvements,
essaye de l'asphyxier parmi les analphabètes,
dans la médiocrité, jusqu'á provoquer sa destruction.
Alors, il révoltera contre sa condition pour aller
ailleurs, et dans ce sens, effectuera un saut,
littéralement, périlleux. Parce qu'il pense
qu'il n'a rien à perdre.
La fuite des cerveaux en Haïti, a continué
pendant la dictature et ne cessera point en
pleine période démocratique, parce que la
condition de l'homme moyen, en Haïti, n'a
jamais changé.
Les haïtiens, en général, n'aiment pas leurs
tyrans, quels qu’ils soient, puissance coloniale,
dictateurs, républicains ou démocrates, d’où la
fuite des cerveaux. C'est une révolte pacifique
qui a a engendré cet exil volontaire. Certains
d'entre eux, ont passé toutes leurs vies sans
gagner un sou dans leur pays d'origine. Nos
imbéciles trouvent cela tout à fait nornal.
Enfin, ces haïtiens savent très bien que l'habit
ne fait pas le Moine.
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