Si Jeando était là, il aurait répondu dans
un éditorial, à tous les anciens despotes qui
ont fait la une de l'actualité.
Lorsque Jeando n'est plus là, c'est de la
somnolence provoqué par le maitre hypnotiste
qui prime, et la fanfare des ronflements
est parvenue jusqu'à nos oreilles, de
l'autre côté de l'Atlantique.
Quelques ramassis de généraux ont fait un
lotissement de tous les hommes éclairés de
ce pays, comme s'ils étaient des vassaux.
Des intellectuels, historiens, et instituteurs,
personne dans ce coin de terre n'a osé contredire
ce qui a été écrit, en grande manchette, sur les
journaux. Comme si l'histoire de l'armée de ce pays
avait commencé après 1915.
Nous jugeons toujours les effets comme étant les
causes. La vraie histoire de notre armée ne date
donc pas de 1915. Pourquoi oublions-nous toujours
tous les antécédents ? Les faits antérieurs.
Le grand problème que pose le manque d'instruction,
a fait de nous des êtres susceptibles à tout accepter
comme vérité.
On ne peut, ni ne doit sectionner une partie
de l'histoire de l'armée d'Haiti, oubliant ainsi
ces antécédents. Le faire délibérément comme on
l'a fait ces derniers temps, est un affront à tous
les hommes conséquents de ce pays.
En fait, l'armée d'Haiti, n'a été en guerre qu'avec
son propre peuple, et n'a eue aucun doctrine digne
d'être mentionné. Tous les grades obtenus ne
l'étaient qu'à partir des ramifications du
favoritisme. Haiti n'a jamais été à l'école de
guerre non plus, et nos généraux ne doivent leur
grade, que par le bon vouloir d'un dictateur, qu'il
s'agisse d'une dictature militaire ou non. Les
plus contemporains s'amusaient à récompenser les
généraux pour leur participation dans la campagne
de 1964, contre Marcel Dumas, et Louis Drouin de
Jeune Haiti.
Ah, le droit à la parole qu'ils jouissent aujourd'hui,
et s'y cramponnent. Droits qu'ils avaient eux-mêmes violés
dans le temps des dictatures civiles et militaires, des
crimes contre l'humanité, droits qu'un peuple généreux
leur ont accordés après 1986!
Non nous ne devrions jamais accepter une demie-vérité
comme la vraie. Voilà ce que devrait dire la presse
indépendante.
Ah, si Jeando était là? R.I.P
Post Scriptum:
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