LORSQU'ON S'EN PREND A LA LIBERTE D'EXPRESSION D'UN INDIVIDU OU D'UN GROUPE DE GENS, C'EST UN ATTENTAT A LA LIBERTE D'EXPRESSION DE TOUT LE PEUPLE QU'ON S'EN PRENNE. L'ARBITRAIRE, SOUS TOUTES SES FORMES, NE DOIT EXISTER DANS UNE HAITI VRAIMENT DEMOCRATIQUE, INDEPENDANTE ET LIBRE.
samedi 9 juin 2012
Haiti: 33 Ans Déjà!
Le crime est parvenu jusqu'à nous, par la Radio avec un tel fracas, que ma mère et moi nous n'y croyons jamais que c'était vrai. Bien évidemment, nous ne voulions pas y croire! Une chose certaine, c'est que la victime en question, n'était pas homme à se laisser faire par qui que ce soit! Nous ne voulions pas y croire, et pourtant ce fut vrai. Il est mort, assassiné par son propre fils, sur sa propriété de retraite, à la Croix-des-Bouquets. L'agent qui assurait la sécurité, lui-aussi, assassiné, et heureusement laissé pour mort, s'achemina, tout moribond, vers le Poste de la Croix-des-Bouquets pour rapporter la nouvelle aux autorités. Nous étions inconsolable. La nouvelle se répandit comme un feu de paille, les cloches de l'église St. Yves carillonnaient, pour annoncer qu'une chose terrible vient d'arriver à un citoyen notable. Les funérailles nationales annoncées, c'est la loge qui se situe à la Rue du Centre qui s'en chargera de chanter les obsèques. Cela fait 33 ans qu'il est mort, mais son esprit demeurera avec nous pour toute une vie. A ses yeux, j'étais le beau-fils qui a réussi là ou ses propres fils ont tous échoués. Il me le disait souvent, comme pour me motiver d'aller encore plus loin. Féfé, tu as été plus qu'un père pour moi! Merci pour tous tes bienfaits envers nous! I love you! RIP.
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