Les extrémistes n'aiment pas le progrès, ils ont
repoussés toutes les personnes qui auraient pu aider
le pays. Des hommes qui ont réussi toute leur vie se 
sont vus aliénés, éliminés l'un après l'autre dans les
présidentielles. En toute franchise, cela donne le dégout.
Des millardaires-industriels, particulièrement, ceux du 
Texas et de la Jamaique, des humanistes, tous, ne 
s'attendaient guère à ce revirement des affaires en Haiti. 
Ils étaient tous prêts, des gens extrêmement talentueux, 
ont vus leur candidature rejetée par un système qui 
récompense plutôt les plus médiocres, se reposant sous 
le manteau de la constitution de 1987.
Il demeure incontestable l'apport de la Diaspora, sous 
toutes ses formes, est le stimulant omniprésent et 
est aussi le plus considérable de l'ensemble des 
contribuables de la nation. On lui donne le MHAVE, qui, 
à mon avis, n'est autre chose que la continuité de l'état
médiocre. Franchement, il nous faut fermer ce ministère 
qui ne sert à rien.
Aussi, pour le développement et le progrès réel, il
ne devait exister aucune distinction entre Haitiens 
d'outre-mer et ceux qui y vivent! Sinon le pays continuera 
de faire marche-arrière. 
Pour ceux-la qui ont peur de la compétition, sachez bien
que la compétition et l'engin principal du développement 
et de la création de richesses dans le pays. Il faut 
cesser cette étroitesse d'esprit et de vision qui accorde 
le droit exclusif à certains individus, et certaines familles. 
Accorder le monopole des réservoirs de pétrole à un seul 
individu ou à sa famille est un mauvais calcul qui ouvre 
la voie à un seul point de faille. Ces dites personnes 
peuvent, à n'importe quel moment, boycotter ou paralyser 
le pays tout entier. Est-ce là un bon moyen de planification? 
J'en pense pas.
Enfin, il nous faudra du courage pour nous soustraire de
cet extrémisme ruineux, qui demande à tous une sorte de 
dépassement de soi, pour agir vers l'amendement de la 
Constitution de 1987. Cette Constitution qui laisse les fils
et filles d'outre-mer, pour jamais, dans l'exclusion de la 
vie nationale dont ils continuent de contribuer, sans s'en 
plaindre aux autorités haitiennes. Si ce n'est pas moi, 
quelqu'un d'autre, un jour, viendra leur dessiller les yeux.
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