Comme prévu les services de l'emprunt et les exigences de la haute finance prélevaient des commissions énormes aux bénéfices des banquiers ou des maisons de commerce de Londres pour les acheminer vers le trésor français. Lisons quelques extraits de Beaubrun Ardouin.
"En sa qualité de négociant, M. Lloyd recevant des fonds, les employant à l'achat de denrées, faisant vendre ses denrées en Europe pour en verser le prix dans la banque de Londres, devait nécessairement jouir des commissions d'usage dans le commerce, et les banquiers, encaissant des fonds et les versant au trésor français, devaient prélever aussi les commissions qui reviennent à la nature de leurs opérations."
Puis, il y eut vérification de l'état de destitution de l'Etat haitien, par un agent français, Dupetit-Thouars. Donc, l'ojectif réel de l'indemnité: La destitution d'Haiti. L'agent ne manqua pas de mentionner, dans son inquisition sur la situation financière du pays, de "l'immense fortune de Henri Christophe". Lisons...
" Les conférences eureunt lieu en l'hôtel du secrétaire général. M. Dupetit-Thouars qui, dans sa première mission de 1821, avait entendu parler de sommes fabuleuses laissées par H. Christophe et dont la République aurait profité, plein de cette idée, croyait difficilement à ce que la commission lui disait de la situation financière du pays."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire