Hier soir, pendant une seconde, la planète cessa de tourner sur son axe. Nos yeux fixés sur le petit écran, malgré les interruptions d'une tempête qui planait sur toute la région du Sud-Est des Etats-Unis.
Au premier abord, nous nous sentons aux abois non seulement sur ce qui se passait sur le terrain de Flushing Meadows, mais aussi avec la fragilité des signaux de reception.
Au premier set, Azarenka accentua le tempo du match et pensa pouvoir expédier Naomi aux vestiaires. Azarenka menait 4 jeux contre 1, lorsque notre signal de réception AT&T commençait à montrer des raies de couleurs indéfinissables sur l'écran de notre téléviseur. Il fallait se réfugier tout de suite sur son portable pour continuer à suivre la fin du premier set qui termina en faveur d'Azarenka 6-1.
Naomi Osaka n'est plus une enfant, c'est plutôt une femme qui s'exprima, raquette en main, ses sentiments les plus profonds. Ce n'était pas la haute technique de Naomi, mais plutôt une force de volonté d'acier, de gagnante, qui repoussa Azarenka hier soir, pour s'imposer au deuxième set au score de 6 jeux contre 3.
Au troisième set. Naomi menait 4 jeux contre 1, quand la combativité d'Azarenka essaya l'assaut du mystère pour une dernière fois. Le score changea soudainement 4 jeux contre 3, inquiétant...
La mentalité de Naomi a eue raison (6-3 au troisième set) d'Azarenka hier soir qui, de son côté, a joué un match de haut niveau dès le début. Le Tennis féminin a une nouvelle Reine qui s'exprime haut et fort, tant sur le terrain de jeu qu'ailleurs...
Nous remercions l'association USTA de nous avoir offert cette année un spectacle sans drame, tant dans la qualité de l'arbitrage que celle des joueuses. Un spectacle mémorable pour toute une vie...
Weiner Marthone est l'auteur de Voyage en Amérique.
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