vendredi 17 mai 2019

DDTM: Nan Tan Lontan

L'article en examen cette fois nous vient du New York Times. Il date de 36
ans et quatre mois, soit le 2 janvier, 1983. Utilisons notre accès Internet
à de bonnes fins, utiles pour tous.

Comme disait l'autre, une génération qui ferme les yeux sur son passé est une
génération vouée à l'échec...

Le UPI (United Press International), dans son rapport du 1 janvier, informe la
détonnation d'une bombe à voiture piégée près du palais présidentiel, en ce
jour, et qui a tué 10 personnes dans la capitale haitienne. Jean-Claude
Duvalier, président à vie, n'était pas dans les parages lors de l'attentat.

L'explosion avait brisé les vitres du palais national et les batiments
environnants, c'est ce que déclarent la police et quelques témoins. D'après
les sources gouvernementales, Jean-Claude Duvalier se trouvait dans son villa
à Petion-Ville; il dut changer d'horaire... Car, le premier janvier 1983, on
fêtait le 180e anniversaire de l'indépendance.

Le 20 mars, 1983, une Agence Automobile liée à la famille présidentielle,
a été endomagé par un engin explosif, tuant le gérant qui travaillait la nuit.
Trois jours auparavant, Le Nouveau Monde, journal du gouvernement a été
également frappé par une forte explosion, laquelle aurait brisé toutes les
fenêtres du batiment principal de cette institution, situé au bord de mer.

Dans l'espace de 14 mois, on comptait, au moins six attentats subversifs contre
la présidence à vie de Jean-Claude Duvalier.

L'attentat du premier janvier causa la mort à trois personnes, incluant
quelqu'un identifié comme étant l'auteur de l'acte.

Cinq jours plus tard, un appel anonyme, aida la police à la découverte d'un
engin explosif placé dans une salle de bain du batiment logeant le Ministère
des Finances. Six jours après, quelqu'un plaça un autre appel téléphonique
pour indiquer le placement d'un engin au bureau principal du service La Poste
à Port-au-Prince. Les deux engins en question ont été désamorcé...

Nous nous souvenons qu'après un certain moment, JCD avait tellement peur
d'être assassiné, qu'il marchait partout avec un revolver, calibre 45 au
poing. Son père, avant lui, avait fait le choix d'un fusil automatique.

Ce furent des moments chauds pour la dictature dont l'histoire contemporaine
n'a pas retenue et que nous soumettons à l'appreciation de nos lecteurs.

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