LORSQU'ON S'EN PREND A LA LIBERTE D'EXPRESSION D'UN INDIVIDU OU D'UN GROUPE DE GENS, C'EST UN ATTENTAT A LA LIBERTE D'EXPRESSION DE TOUT LE PEUPLE QU'ON S'EN PRENNE. L'ARBITRAIRE, SOUS TOUTES SES FORMES, NE DOIT EXISTER DANS UNE HAITI VRAIMENT DEMOCRATIQUE, INDEPENDANTE ET LIBRE.
mardi 2 avril 2013
Dossier Jean-Dominique, Treize-ans plus tard!
Nous continuons à compter les années qui s'écouleront
avant que la justice haitienne fasse un rapport sur les
faits qui ont amenés à l'exécution du journaliste Jean Léopold
Dominique et son chauffeur, sur la cour même de la station
de Radio qu'il dirigeait, du nom de Haiti Inter.
Demeurons curieux, parce que cette lenteur est suspecte.
Nous faudra-t-il un séisme d'un autre genre en Haiti, pour
forcer cette machine infernale à sortir de son mutisme?
Le peuple haitien n'a pas voté un changement de visage,
et de peau, seulement. Il a voté pour que la justice haitienne
soit équitable.
On attend toujours. La clôture de ce dossier aurait pu tracer
l'exemple du non-retour aux mauvaises pratiques, de l'impunité
et de la corruption qu'on reproche souvent à la justice
haitienne.
En somme, on s'habitue trop à ces singeries dans le pays,
il nous faut plutôt des actions concrètes qui amèneront
vers une fermeture du dossier une fois pour toutes. S'il
n'y a pas lieu, il faudra l'exiger! En tout cas, cela doit
être un record, que deux individus soient assassinés dans
la cour d'une station de radio, dans un pays sur-peuplé,
sans que personne n'aperçoive.
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