12 Janvier 2010 - 12 Janvier 2012 Nous nous demandons qu'est-ce qu'ils attendent? Le Chili et le Japon qui n'ont rien demandé à personne, ils ont reçu très-peu d'aide, déjà, ils ont pris les choses en main. Ces peuples ne réclament rien pour prendre soin des victimes du cataclysme qui a ravagé leurs pays.
Par contraste, en Haiti, nous agissons comme une boite à musique, il faut tout alimenter avec de l'argent pour que cela marche. Nous continuons d'inventer des crises, de nous égorger l'un et l'autre pour quelques compte-goutes de sirop!
Deux-ans plus tard, nous passons notre temps à la recherche du plan maitre de reconstruction, une sorte de grille de programme générale avec des dates de livraison de projets et d'accomplissements majeurs. On se résigne et on accepte
la médiocrité imminente.
Les questions que nous posons, pourquoi notre espace sous-terrain demeure si vierge, pourquoi aucun de nos plus brillants ingénieurs et architectes ne trouvent pertinent d'en faire usage?
Aussi, relier Port-au-Prince avec Pétion-ville par une autoroute sous-terraine pourra résoudre le grand problème qu'est l'embouteillage. Reconstruire, avec anticipation afin de résoudre les grands problèmes. L'Electrification de la ville, par exemple, pourra s'en servir de cet espace pour se débarasser de la situation chaotique des fils électriques suspendus partout, et de la laideur des véhicules qui assurent le transport en commun. Port-au-Prince aurait une physionomie vraiment formidable!
Eh bien! Quand allons-nous cesser d'avoir une vision d'un pouce ou d'un bout de nez?
C'est pouquoi l'érudit qui prônait que la reconstruction soit entièrement haitienne nous a mis dans une course infernale. Et, si le Canada et la France sont vraiment des pays amis (nos financiers aussi) pourquoi ne pas leur demander une représentation au sein du CIRH? Non, nous voulons tout pour nous-mêmes! Même si nous avions peu de connaissances. Voilà la cause palpable de notre sous-développement.
En somme, c'est un défaut de vision qu'il faut corriger sinon nous continuerons d'essuyer des défaites certaines dans la reconstruction. La majorité en souffrira davantage, à cause de notre incapacité d'avoir de bonnes idées et de notre incompétence.
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