Un sujet tout à fait delicat est celui de l'amendement de la constitution de 1987.
On lit:
«Pour être élu sénateur, il faut être haïtien d'origine et n'avoir jamais renoncé à sa nationalité; avoir résidé dans le département à représenter au moins trois années consécutives précédant la date des élections»
On devrait lire:
"Pour être élu sénateur, il faut être haitien d'origine, sans distinction the couleur, de sexe et de religion; avoir résidé dans le département... etc.
On ne considère la Diaspora que comme des tiroirs à caisse!
Le temps est venu ou cette Diaspora doive prendre des mesures sevères et qu'elle réclame la jouissance pleine et entière de ses droits légitimes. Ripostons du tact au tact contre les legislateurs retrogrades et inexperimentés qui empêchent le bon fonctionnement du pays depuis plus de deux siècles. Ecrasons l'infâme!
Est-ce là un moyen de faire progresser le pays? Cette partie infame de la constitution doit être abrogée parce qu'elle marginalise les innombrables haitiens vivant dans les pays étrangers qui possèdent l'expérience qu'il faut pour faire bouger ce pays pour qu'il joigne le reste du monde démocratique et progressiste.
Enfin, pourquoi pensons-nous tellement à une Haiti meilleure sans envisager, à priori, à l'ouverture des règles de lois qui doivent faciliter ce développement? Une constitution sage, des lois sages et un appareil exécutif progressiste. C'est ce qu'il nous faut. Les proscriptions, sous toutes les formes, doivent tout simplement terminer. Après avoir lu l'article du Nouvelliste de ce jour, je suis enfin convaincu des personnes responsables du sous-développement!
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