Ah! Le nouveau gouvernement se met sur les mêmes rails que ceux qui le précèdent. En temps d'extrême urgence, on ne veille ni les dépenses dus aux voyages de travail, les colloques interminables et l'investiture du nouveau chef d'Etat Haitien.
En temps d'extrême urgence ou des milliers de gens vivent précairement à l'ombre des décombres de l'ancien palais national. Je ne pense que l'on pourrait justifier cette dépense vu la situation financière du pays. Changement, il n'y en a pas eu jusque-là.
Malheureusement, il n'y a pas eu de changement fondamental, comme l'avait promis l'équipe Martelly. Visite de travail à l'FMI - qui veut dire une continuité dans le chemin des emprunts -, puis le prix exhorbitant de l'investiture, sont, démontrablement, des raisons de s'inquiéter sur l'habileté du nouveau président d'Haiti de prendre des décisions et d'analyser les propositions de ses conseillers. S'il ne questionne ni les recettes et les dépenses, Haiti continuera la marche d'un pays sévèrement pauvre et extrêmement endettée. Tout cela n'inspire ce changement radical tant attendu.
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