Cela fait longtemps qu'on essaie de signifier
l'importance d'une réforme administrative en Haïti.
Constatant, que le système de taxation était en désuétude, le Gouvernement du feu Président Jovenel Moïse pensait informatiser l'administration des douanes. Cela aurait été un bon début...
Quatre-ans après son assassinat, on observe qu'il n'y a pas eu de suivi sur ce chapitre.
Dans ce sens, à chacun sa part de responsabilité sur l'état des choses.
Le particulier, qu'il soit spéculateur, commerçant ou consommateur, un système moderne de taxation doit être conçu et mis en pratique en vue d'éviter les abus de part et d'autre.
Le commerçant doit penser aux nouvelles méthodes de libeller
et scanner les produits pour afficher le prix de vente des marchandises et pourvoir à l'état le registre électronique des diverses transactions.
L'Etat, à son tour, doit prévoir, calculer et fournir les barêmes de taxation tant au commerçant qu'aux individus, sous formes de préavis. Son devoir est de communiquer, au préalable,
le calendrier annuel de la collecte des taxes.
La DGI, est désigné comme l'institution nationale chargée de mettre en pratique les modalités de la collecte des taxes comme prévu par la loi. (s'il y en a une)
Comme nous disons, à chacun sa part de responsabilité. La Nouvelle Haïti que nous imaginons, doit opérer dans la transparence. Nous vivons dans un temps moderne et d'innovation. Les méthodes archaïques et subites de taxation ne tiennent plus...
L'objectif n'est pas de décourager et de ruiner les entrepreneurs.
Toutefois, visons plutôt à les encourager, les assister s'il le faut,
pour revivifier l'économie nationale en prenant des mesures sages...
Au cas contraire, on donnera l'impression d'être les Apôtres de la
Malveillance.
Sam LeChiot pour eMagazine.
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