Le vodou était vu comme une pratique 'superstitieuse'. Le culte a été interdit dans la colonie de Saint-Domingue par les Colons français. Si vrai qu'on faisait baptiser tout le monde: De l'Esclave qui venait d'arriver aux Affranchis, anciens et nouveaux libres.
1. Le marronnage. Ceux qui fuyaient les ateliers et se réfugiaient dans les montagnes. Ils jouissaient d'une liberté, les troupes en donnaient la chasse, de temps en temps les marrons faisaient la descente des lieux, la torche et le poignard en mains.
2. Les militaires. Tous foncièrement religieux et Catholique. De ce nombre on comptait : Toussaint, Dessalines et Christophe. Le vodou était proscrit sous les règnes de Toussaint et Christophe. 
L'époque Haïtienne. De 1803 à 1843.
Après l'indépendance.
Sous Dessalines - voir Article 50 de la Constitution de 1805, qui n'admet aucune religion dominante. C'était le commencement d'une déviation.
Cette Déviation se prononçait plus clairement sous Pétion et Boyer. Voir les articles 49 et 50 de la Constitution de 1816.
A partir de ces faits, nous dirons que la Cérémonie du Bois Caïman ne devait avoir lieu que dans une extrême clandestinité. 
Aussi, doit-on se poser la brûlante question:
Combien de lettrés y avaient-ils à l'époque coloniale, qui habitaient ces montagnes, et qui seraient capables de transmettre les détails de cette cérémonie clandestine? 
Toutefois, il n'est pas impensable que, sous une plume habile, on pourra nous décrire la cérémonie du Bois Caïman d'une manière tellement réelle que le lecteur devienne convaincu et fanatisé en même temps. A cette cérémonie, on pourrait y ajouter le son palpitant du tambour, le retentissement du lambi qui ricochait au loin et quelques couplets de chansons...
Ce que l'histoire a retenu. La révolte de 1791 n'a pas été initié à partir des montagnes, mais par les commandeurs qui y mettaient le feu dans les habitations et libérèrent les ateliers de cultivateurs placés sous leur surveillance.
Au temps de la colonie, il existait deux types d'écrivains, ceux subventionnés par l'état, et c'étaient les plus nombreux de l'époque ; et ceux qui écrivaient en toute liberté et indépendance du souverain de l'heure...
En somme, et c'est l'essentiel de l'affaire, la cérémonie du Bois Caïman demeure un mystère à toutes les générations quelle que soit leur descendance. 
Sam LeChiot pour eMagazine.
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