lundi 8 mars 2021

Aimé Césaire : Reprise indigène...

 J'admets qu'en 2018, je n'étais pas assez curieux. Paresseux, peut-être? Oui, et je n'en trouve pas assez de mots pour qualifier le peu d'attention que j'avais pour le plus adroit des écrivains, phares du siècle précédent... 

Aimé Cesaire dans ses recherches approfondies sur le colonialisme, avait tout lu. Il comprit les effets de ce fléau sur les civilisations contemporaines. Son 'Discours sur le Colonialisme' devait être une lecture obligatoire en classe terminale. (Bac I et II)

Antoine Vitez n'en avait lu qu'une part et en a savamment laissé tomber ce qui était de plus important et instructif aux futures générations Caraïbéenne (Ce qui est l'équivalent d'un sacrilége)

Il vaudra la peine de se donner la tâche individuelle de lire tout le texte pour mieux comprendre la motivation d'Antoine Vitez. Il n'a  pas voulu aller plus loin malgré qu'il avait tout lu et compris. Donc c'était un choix obscurantiste qu'il avait fait de ne lire à voix haute que la colonisation et de ne pas attirer l'attention du public, dans le même discours, vers la CIVILISATION.

Si c'était son intention, ces barils d'oreilles...le sang qui fume sous un soleil de plomb...ces tas de cadavres étalés... ces massacres prémédités d'Anamites, on ne saurait à qui les attribuer. De cette façon, on effacera tous les forfaits du passé de la mémoire collective de l'humanité.

Qu'importe l'intention d'Antoine Vitez. Par la suite, j'ai conçu l'idée d'une reprise indigène du Discours sur le Colonialisme que voici:


De l'année 1989 à aujourd'hui, soit 32 ans après la prestation d'Antoine Vitez et la reprise indigène de tantôt, nous ne sommes qu'au trois-quart de l'œuvre...

Le reste nous le déposons à  l'autel de l'histoire et aux soins des générations à venir...

Dura veritas, sed veritas.

La population indigène n'a pas le droit de vouer dans le domaine de l'oubli, Aimé Césaire. Grandissant, comme Roumain, Césaire était plus qu'une référence; il était notre point de repère et de ralliement. Écoutons Césaire:



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