D'une part, le président Haïtien, pour le meilleur ou pour le pire, a su capter les grands titres de l'actualité. Jovenel Moïse est un autocrate et a toujours été un président à tout faire. On lui attribua, à tort ou à raison, le nom de dictateur, parce qu'il accepta la charge de gouverner le pays par décret après la caducité du parlement.
On ne saurait outre-passer les tendances dictatoriales. Elles sont justifiées par le nombre de décret présidentiel publié dans le journal officiel du gouvernement, Le Moniteur. Aussi, il y a cette volonté de Jovenel Moïse, comme président sortant, de vouloir changer la Constitution de 1987.
Sa rencontre avec l'actuel président de EU, ses contacts avec le dictateur de la Turquie, l'ouverture d'un consulat Haïtien au Maroc. Les leaders de ces pays ne figurent pas sur la liste démocratique...
Les décisions prises par son équipe n'ont pu relever le défi de complexité que pose l'économie Haïtienne. Le constant remaniement ou renouvellement de son cabinet ministériel en est la preuve.
Toutefois, on notera sur son compte l'électricité dont Jovenel Moïse continua de faire son cheval de troie, l'asphaltage de quelques régions les plus reculées du pays, et la reprise des projets d'arrosage de terres de la paysannerie dont les plus illustres de ses devanciers ont commencé sans l'achever...
De l'autre, tout le personnel de la santé publique. Nous constatons que la majorité des Haïtiens vivent dans une situation sanitaire ignoble. On avait prédit le jour où une épidemie viendra et exterminera toute la population. Dès son arrivée, le COVID-19 était à nos yeux l'accomplissement de cette prédiction...
Un grand coup de chapeau à nos éminents épidémiologistes, Dr. Jean William Pape, Dr. Paul Farmer et au personnel de leurs établissements qui nous ont épargné le pire...
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