En 1952, le gouvernement d'Eugène Magloire, par le biais de la Chambre des députés, approuva un contrat d'une valeur de 10 millions de dollars à une compagnie française, Société des Grands Travaux de Marseille, pour un programme d'entretien et développement d'un réseau routier en Haïti. On envisage, d'après les clauses du contrat, l'aménagement d'au moins 600 kilomètres de route en trois ans...
Le gouvernement Haïtien confia cette Compagnie de l'installation, équipement, et entretien des appareils hydrauliques, électriques et l'aménagement d'un quai dont la spécificité soit au moins 50 pourcents des dépenses qui sont, en outre, garanties par un prêt obtenu avec l'assistance de la Compagnie.
Le contrat spécifie que le prix total des travaux de construction, autres que les réseaux routiers, ne doivent pas excéder la limite de 10 000 000 dollars.
Dès l'ouverture du chantier jusqu'à ce que l'emprunt soit octroyé, le Gouvernement doit être en mesure de dépenser 100 000 dollars par mois vers ledit programme de développement.
Une dépense de 7 000 000 de dollars est prévu pour les trois premières années du programme de construction. Un prêt de 2 800 000 dollars devait être sécurisé par le Gouvernement Haïtien avec l'assistance de la Compagnie, qui sera utilisé uniquement par le plan de construction.
Entre-temps, le gouvernement est d'agrément de mettre en disponibilité une part de sa recette annuelle, au moins 1 000 000 de dollars pour le programme.
Dans des cas spécifiques, la Compagnie octroiera de l'argent d'avance au Gouvernement à un montant n'excédant pas un certain pourcentage précédant un mois d'opérations. Cette avance est sujette à un taux d'intérêt de 4 pourcents jusqu'au remboursement du montant total, remboursement partiel qui est dû mensuellement, et débute trois ans après la date d'approbation de l'emprunt.
Source: Haiti Sun de Bernard Diederich (R.I.P)
Une façon pour nous d'honorer la mémoire du journaliste émérite...
qui sonnait le toccin d'alarme...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire