La sélection haitienne vient de subir une défaite de plus. Cette fois-ci elle est éliminée avec fracas! Que se passe-t-il? Battu par Antigua? Anti, qui?
Allons donc, depuis les prouesses de 1974, Haiti n'a pu retrouver la position qu'elle mérite, et cela, malgré la quantité de bons joueurs qu'elle possède. Ce qui arrive, c'est qu'il n'existe pas de leadership effectif sur le terrain de jeu. C'est comme un orchestre philharmonique qui joue bien en répétition mais qui exécute de la cacophonie par-devant les spectateurs!
Autrefois, nous avions des personnalités très influents: Phillipe Vorbes, Ernest Jean Joseph, Francillon, Emmanuel Sanon, Pierre Bayonne. On jouait aussi sans presqu'aucun souci d'argent et de logis. Aujourd'hui, nous sommes psychologiquement et moralement battu avant de monter sur le terrain de jeu.
La vie quotidienne est devenu insupportable. Partout l'on passe c'est du chaos. Je vous le dis en passant, c'est un grand mal qu'on fait à la nation lorsqu'on laisse le Palais National comme il est, et quand on laisse les gens habiter n'importe-ou sous les tentes sans trouver un moyen expédient de les loger.
En plus, il y a des problèmes familiaux qui se présentent sous formes d'appels à l'aide, soit d'une mère, d'un père ou d'une soeur qui vivent dans les camps de fortune.
En somme, les débris du football haitien reflètent la physionomie ou l'état actuel du pays. La vérité c'est que nos joueurs ne possèdent pas l'espace adéquat pour se préparer ou s'entrainer en Haiti. Comment ose-t-on espérer d'eux un résultat différent? La Kaille te bon en 1974. Aujourd'hui, c'est un vrai brigandage!
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